TEST 3DS - The Legend Of Zelda: Ocarina Of Time 3D : le voilà enfin

Gameplay, gameplay et encore gameplay ! Ecoutez cette petite voix douce et crispante qui vous dit de tendre l’oreille pour avancer dans ce monde merveilleux qu’est la légende de Zelda. « Hey Listen ! » jeune joueur et retourne-toi pour comprendre comment fonctionne ce nouveau soft.

Ocarina Of Time s’adapte donc à la Nintendo 3DS. Pour bouger notre héros du temps, il faut utiliser obligatoirement le joystick qui, au passage, est en parfaite adéquation avec un jeu tel que celui-ci. Notre personnage répond comme il se doit aux commandes. La touche B permet de mettre un coup d’épée, la A permet quant à elle de faire des roulades ou ramasser des objets tels que des vases ou autres rochers. Y et X sont des raccourcis pour divers ustensiles que vous gagnerez tout au long de votre aventure. Les gâchettes L et R servent respectivement de protection et de visée.  Qu’apporte donc cette version portable ? Tout d’abord, une nouvelle caméra, avec un gyroscope tellement facile d’accès que le joueur n’a plus besoin d’utiliser le joystick de direction. Petit bémol, 3D et gyroscope ne font pas bon ménage. En effet, si vous décalez votre tête ne serait-ce que d’un centimètre, votre vision risque de se troubler. À vous de bouger votre corps en fonction de l’écran. 

Ensuite nous avons l’écran tactile. Celui-ci est un gros raccourci vers les différents inventaires, maps et autres menus du jeu ; sans compter la possibilité d’ajouter des objets dans cette partie afin d’en exploiter beaucoup plus que les touches prévues. C’est simple d’utilisation et intuitif. Un confort de jeu bien pensé évitant ainsi d’appuyer sur Start à chaque fois pour aller dans nos items. C’est pile poil ce qu'il fallait à ce Zelda.
Niveau sonore, même musique, même thème, même bande-son. Tout est identique comme autrefois. Nous retrouvons donc les différentes mélopées qui sont, disons-le, enfouies et ancrées à jamais dans nos mémoires ; merci Koji Kondo (NDLR : compositeur et musicien). Un air d’ocarina, les cris de rage de notre ami au chapeau vert, que dire à part que c’est un pur régal pour nos petites oreilles. À l’exception des « Hey Listen ! » de la jeune Navi qui ont tendance à nous mettre les nerfs par moment.

Résumons en quelques mots : une jouabilité idéale, un gyroscope et des menus instinctifs, et une bande-son plutôt correcte. Dommage pour l’interaction 3D et caméra…