The Legend of Zelda: Breath of the Wild : La Nintendo Switch tient son premier gros jeu : la dernière aventure de Link en date est une réussite juste, cohérente et gracieuse.
Sans aucun doute, la plus grande réussite de ce The Legend of Zelda: Breath of the Wild se tient dans ses vertus liées à l'exploration, qui offre des sensations assez vertigineuses. Tel le souffle du vent évoqué explicitement dans le titre, Link peut se faufiler partout, découvrir et s'imprégner de ce qu'il voit et ressent pour redevenir celui qu'il était ou, à contrario, devenir quelqu'un de meilleur. À ce sujet, c'est le premier épisode 3D où le saut n'est pas automatique : une révolution autant qu'une bénédiction. Un constat d'évolution pouvant être appliqué à l'aventurier qui tiendra la manette : libre à chacun de vivre cette quête magistralement construite, car cohérente, comme il l'entend. Libre à chacun d'affronter un obstacle en serrant les dents ou d'abandonner pour mieux y revenir. Oui, oui, il y a du Dark Souls dans ce Zelda.
Une licence n'ayant plus rien à prouver, sinon continuer d'exceller.
La carte, à révéler via des tours à escalader, est d'ailleurs agencée dans cette optique de liberté. Vous savez où il faut aller, mais il vous reste à découvrir le comment. À dos de cheval ? Pas sans en avoir capturé un auparavant (avec possibilité de s'en occuper, de le renommer, de le cajoler...). En crapahutant ? Oui, mais gare à la jauge d'endurance qui se vide à vitesse grand V et qu'il s'agit dès lors de gonfler. Cet immense sentiment de découverte, de délectation face à l'inconnu rappelle les derniers The Elder Scrolls. D'autant que Nintendo a soigné les ambiances pour dépayser le tout-venant. Nous imaginons déjà plusieurs voyageurs s'y perdre des heures durant, juste pour le plaisir de découvrir.
Naturellement, Nintendo a nourri son monde ouvert avec un gameplay offrant moult possibilités. Si The Legend of Zelda: Breath of the Wild a beaucoup appris des expériences occidentales, il les a très bien digérées pour apporter quelques petites touches à sa recette habituelle. Quasiment dès le départ, Link apprend de nouvelles compétences, liées à la tablette. En donnant tout, tout de suite, Nintendo met le joueur devant le fait accompli et l'obligation de s'accomplir soi-même. En bref : débrouillez-vous, y compris dans les puzzles hyper ingénieux et intelligents. Plutôt que de vastes donjons centrés sur des mécanismes réclamant l'utilisation de la compétence récemment apprise, The Legend of Zelda: Breath of the Wild multiplie les petits sanctuaires astucieux et variés laissant à Link le soin de trouver les bonnes combinaisons d'aptitudes pour réussir.
Nintendo a dépoussiéré certains aspects du gameplay, vidé quelques armoires, mais a conservé certains éléments de la structure héritière des Zelda. En effet, Link s'équipe de mieux en mieux, gagne des cœurs supplémentaires, reçoit des pouvoirs... Une progression qui se passe volontiers d'expérience à accumuler en vue de gagner niveaux afin de conserver l'ADN d'une licence n'ayant plus rien à prouver, sinon continuer d'exceller. Ce qui peut être vu comme une malédiction.
Commenter 53 commentaires
Merci !
Donc ça confirme que le jeu pioche dans beaucoup de formules connus, mais qu'il arrive tout de même à maîtriser le tout.
Je ferai cela sur Wii U dans une ou deux semaines le temps de finir Horizon.
"Graphisme (dock)12/20"
En gros c'est la version Wii U
Le test semble faire l'impasse sur le scénario, l'intrigue est elle prenante? ou juste un prétexte a de nombreuse quête?
C'est hélas ce que l'on peut qu'attendre de la trop faible Switch sur son écran tv du salon…
Il faut faire avec, et essayer de dépasser cela en oubliant ce que l'on vient de voir avec Horizon Zero Dawn sur Pro, on n'y aura jamais droit sur Switch…
Il reste que ce Zelda a l'air vraiment excellent (hors ces problèmes techniques) et la profondeur très bonne…
Très heureux de voir arriver enfin ce Zelda sur ma Switch (demain j'espère), mais très difficile de ne pas regretter qu'il ne sorte pas sur Pro, car je ne souhaite pas jouer sur portable…
Dommage aussi qu'il n'ait pas été développé "pour" la Switch ce Zelda, on aurait peut-être eu un peu mieux (sur l'écran tv), mais ce n'est pas sûr si le principal problème (technique qui le fait ramer) vient de la trop faible puissance de la Switch…
Si j'ai bien compris (en tout cas où j'en suis sûr le jeu), il y a 4 gros donjons.
Et oui, il y a un scénario mais faut surtout parler aux PNJ ou lire la description des objets (j'ai l'impression de jouer sur dark Souls par moment)
Pour moi c'est claire, Nintendo peuvent ce la gardé leur "Switch" quand on bouffe un retard Technique digne de 2 generation et que l'on empoche le pactole niveau note, pour moi c'est claire et net, les autre jeux ce font défoncer mais parce-que c'est "Zelda + Nintendo" faut pas touché ? vivement la mort de Nintendo.
Y'a des chèques avec plusieurs 0 qui se perdent !
Non mais la il n'est plus question de chèques mais foutage de gueule over 9000.
Je pensait Gamergen être différent de Gameblog ou autre et ba finalement non...