TEST - The Crew 2 : sur terre, en mer, dans les airs, rien ne l'arrête

Comme The Crew 2 est un open world à dimension MMO, Ubisoft n'a clairement pas lésiné sur le contenu, et il y a de quoi faire au lancement. Mais d'abord, petite déception, le mode PvP n'est pas encore de la partie, il faudra patienter jusqu'à la fin de l'année pour confronter ses amis en ligne, c'est un peu dommage, car ce mode promet sans aucun doute bien plus de fun que la coopération. Il reste quand même les défis en monde ouvert, le mode Photo et la volonté de truster le haut des leaderboards.

Traverser le pays d'est en ouest sur une Harley-Davidson, c'est quand même le pied.

Pour ce qui est déjà présent dans le jeu, nous avons droit à quatre grandes catégories d'épreuves, le Street Racing, le Pro Racing, le Freestyle et le Offroad. Et parmi ces catégories, diverses courses ou défis comme du Drift, du Dragster, du Monster Truck, des courses de rue, sur circuit fermé, du cross ou dans la nature, des acrobaties aériennes où il faut marquer un maximum de point, c'est ultra varié, il y en a pour tous les goûts, mais ne vous y méprenez pas, il faudra quand même gérer dans la plupart des catégories pour affronter chaque boss (les champions du genre) et débloquer l'ultime défi. Alors, certaines épreuves sont ultra classiques, notamment les courses, où le but est d'arriver premier à la ligne d'arrivée en passant par des checkpoints, mais d'autres sont plus originales. Mais pas forcément terribles. Comme le Drift, où le joueur doit déraper pour gagner des points et augmenter son combo sans fleurer un obstacle, c'est assez compliqué à contrôler et pas forcément impressionnant. De même pour le Monster Truck, où le but est de récolter des pastilles avec des points (100, 500 ou 1 000) sur un terrain déjanté, c'est certes très fun au début, mais moins par la suite. Même constat avec le Drag, qui là demande de gérer son Burn, prendre un départ parfait et passer les vitesses pile au bon moment pour battre le chrono. Oui, ça fait varier le gameplay, ça change des courses classiques, mais après deux épreuves, eh bien, c'est toujours la même chose : foncer en ligne droite. Même si le contenu de The Crew 2 est énorme, ne nous mentons pas, il reste au final assez répétitif. Mais bon, c'est un peu le défaut de tous les jeux de course, non ?

Alors, pour plus de diversité, le mieux reste encore d'explorer la carte librement, avec le véhicule de son choix. Comme une moto Harley-Davidson, parce que traverser le pays d'est en ouest sur une bécane de ce genre, c'est quand même le pied, surtout si vous lancer un petit Born to be Wild (Steppenwolf) façon Easy Rider. Ne passons pas à côté des choses simples. Autre élément bien délirant de The Crew 2, celui de switcher d'une voiture à un avion ou un bateau n'importe où et n'importe quand. Dès lors, une montagne de possibilité déjantées s'ouvre aux joueurs, comme celle de glisser en bateau le long d'une pyramide en la survolant d'abord en avion (un conseil donné par les développeurs, mais qui fonctionne à 100 %), abandonner un bateau au milieu du désert du Nevada (ça fait des photos rigolotes) ou encore tenter de poser une moto cross sur un visage du Mont Rushmore. C'est technique, mais là encore ultra amusant. Vous l'aurez compris, il y a de quoi se détendre entre les épreuves répétitives, et vu la taille de la carte, les joueurs les plus imaginatifs peuvent simplement passer des heures et des heures à s'amuser comme ça.

Et des véhicules, il y en a des tas, même si les plus intéressants demandent d'économiser beaucoup de Bucks, la monnaie in-game, ou d'acheter des Crédits Crew via des microtransactions. Rassurez-vous, il n'est pas du tout nécessaire de ressortir la carte bleue pour se faire plaisir, tout peut être débloqué avec des Bucks et de la patience. En plus, pendant l'aventure, le joueur acquiert quelques Crédits Crew, c'est louable. Cependant, le loot n'est à gagner qu'après les épreuves, et il permet d'améliorer son véhicule tout au long de l'aventure en changeant le moteur, les freins, la direction, etc. Il est donc possible de terminer la campagne avec une voiture de base, mais améliorée, même s'il faut l'avouer, ce système de loot semble un peu dérisoire. En gros, le joueur le ramasse à la fin de l'épreuve, il ouvre le menu (épuré et très lisible, c'est à souligner) pour équiper les pièces avec une meilleure statistique, et c'est tout.