TEST - The Crew 2 : sur terre, en mer, dans les airs, rien ne l'arrête

The Crew premier du nom nous proposait d'incarner Alex et de monter un crew, une équipe, afin d'infiltrer les 5-10 et venger la mort de son frère. C'était cliché (qui a dit Fast & Furious ?), mais au moins, il y avait un scénario. Dans The Crew 2, Ubisoft a préféré rester évasif et permet d'incarner un personnage sans nom, dont le joueur peut quand même choisir l'apparence parmi des modèles préexistants, afin de se faire une réputation dans le pays.

Un gameplay très arcade qui procure du fun immédiat.

Pour cela, eh bien, il faut piloter comme un dingue dans le monde ouvert pour gagner des points et des followers, où participer à des épreuves pour débloquer les étapes du Live Xtrem Series, des courses un peu plus longues que les autres, mais qui mélangent diverses catégories de véhicules. MotorNation, l'univers de The Crew 2, se veut donc réaliste, avec un tas de fausses marques, une émission de télévision qui suit les épreuves des pilotes et une course aux followers comme sur Instagram ou Twitter, bref, des éléments qui sonnent très 2018, mais qui sont franchement un peu gavant à la longue. Le tout est entrecoupé de quelques scènes scénarisées censées mettre en avant les affinités ou rivalités des personnages, mais dans une ambiance qui sonne tellement comme un téléfilm du dimanche après-midi sur les bas-fonds de la TNT. Ce n'est pas intéressant, les visages sont moches, les voix à l'ouest ou clichées, bref, rien ne donne envie de suivre cette histoire de l'étoile montante du racing, heureusement, il est possible de passer ces cinématiques pour directement lancer la course.

Justement, parlons du gameplay de The Crew 2, qui est quand même bien mieux que celui du premier opus. Les voitures de base répondent ici de manière plus satisfaisante, avec un gameplay très arcade qui procure du fun immédiat. Pas besoin d'être un pro du pilotage pour gagner une course de rue. Certaines voitures sont tout de même un peu différentes, comme les Formules 1, avec une accélération dingue et un freinage fort, qui demandent d'adapter son style de conduite, donnant quand même un petit côté « simulation » au jeu. De même pour les motos, conduire une Harley-Davidson (le gros kiff du jeu, même si le meilleur modèle n'est pas encore disponible) ou une KTM cross n'est pas du tout la même chose. Cela permet de varier les plaisirs, de s'adapter aux épreuves et terrains, c'est très sympathique.

Pour les bateaux et les avions, c'est une autre paire de manches. Sur l'eau, eh bien, ça manque quand même un peu de sensations fortes, le sentiment de vitesse, même à la première personne, n'est pas dingue, et même si la prise en main est là encore simple, le fun procuré l'est moins. C'est sans doute pour cela que dans les airs, Ubisoft a voulu proposer une approche plus dynamique, avec cette fois de vraies sensations de vertige, mais il faut compter sur un gameplay bien plus compliqué à maîtriser. Une fois cela fait, c'est très satisfaisant de virevolter entre les immeubles ou les arbres pour effectuer des cabrioles aériennes.