TEST - Yu-Gi-Oh! Zexal World Duel Carnival - Un retour réussi de la licence sur 3DS ?
par Alexandre S.Décollage immédiat avec Yuma et sa bande.
Vous l'aurez donc compris, la seule et unique activité du jeu consiste en des duels en solo contre l'IA, qui peut être réglée selon trois modes de difficulté (Nouvelle recrue, Je connais les règles et Champion de duel) et utilise la banlist TCG de septembre 2013 qui peut être désactivée. Vous aurez ainsi le choix entre le mode Duel Libre et le mode Histoire par lequel nous allons commencer. Comme évoqué précédemment, celui-ci a vu son contenu être drastiquement réduit, passant de 40 scénarios pour la version japonaise à seulement 12 pour la nôtre. Au départ seul trois d'entre eux sont disponibles (Yuma, Shark et Kite), les autres se débloquant une fois un certain nombre de scénarios terminés. En quoi consistent-ils ? En une simple suite de duels entrecoupés de dialogues plus ou moins fidèles à la série. En effet, certains protagonistes et certaines séquences ne sont pas issus de l'arc du World Duel Carnival de l'animé, qui ne se déroule d'ailleurs pas exactement de la même manière, nous sommes donc loin d'une adaptation réussie.
80 personnages en mode Duel Libre, de quoi garantir de nombreuses heures de jeu.
Pour faire simple, chaque histoire commence avec un message de Mr. Heartland, qu'il est possible de passer, invitant les duellistes à participer au WDC. Vous vous retrouvez ensuite sur la carte de la ville, affichée à l'écran supérieur, où vous pouvez affronter n'importe quel duelliste afin de gagner son fragment de cœur, sachant qu'il faut en compléter 3, que vous commencez avec un fragment en poche et que le dernier morceau de chaque cœur est l'occasion pour un évènement faisant avancer l'histoire du personnage. Une fois cette étape franchie, vous vous retrouvez dans la phase finale du tournoi où vous aurez trois adversaires à battre pour boucler le scénario. Nous sommes, encore une fois, loin de ce qui se faisait sur Yu-Gi-Oh! 5D's World Championship 2011: Over the Nexus par exemple, où nous évoluions dans un monde en 3D avec notre avatar.
D'ailleurs en parlant de cela, vous pouvez bien entendu choisir le nom de votre duelliste au début de l'aventure - et c'est bien la seule chose que vous pourrez faire, la personnalisation de notre personnage étant aussi absente de cet opus -, et celui-ci dispose de son propre scénario basé sur le même système à un détail près : il faudra cette fois affronter les 37 duellistes présents sur la carte (les principaux de la série donc) avant d'aller en phase finale. Toutefois, n'espérez pas grand-chose de cette histoire, où tout le monde vous prendra pour un duelliste légendaire, notre avatar étant muet comme une tombe et n'apparaissant à l'écran que lors des duels et de la photo finale...
Concernant les duels, chaque personnage dispose d'un ou plusieurs decks préconstruits (ayant un niveau indiquant la difficulté à le battre et allant jusqu'à 10) basés sur les cartes qu'il utilise dans l'animé (ex : Yuma possède trois decks et utilise ses monstres Gagaga ainsi que Numéro 39 : Utopie) et que nous pouvons légèrement modifier. Oui, car toutes les cartes ne sont pas utilisables dans ce mode, notamment les Synchros absents de l'animé Zexal, à part pour le scénario de notre avatar. Et bien qu'au final ce mode ne soit pas des plus passionnants, il faudra tout de même compter une quarantaine d'heures pour en voir le bout en difficulté intermédiaire.
Venons-en finalement au mode Duel Libre. Ce dernier vous permet donc d'affronter les 80 personnages présents dans le mode Histoire, ainsi que leurs différents decks. Le choix est donné entre des parties avec 8000 ou 4000 points de vie, celui de la musique du duel, et vous pouvez même faire utiliser un deck de votre création par votre personnage favori, pour pourquoi pas voir des combos auxquels vous n'auriez pas pensé. De quoi garantir de nombreuses heures de jeu si jouer seul vous convient.
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