TEST - Yu-Gi-Oh! Zexal World Duel Carnival - Un retour réussi de la licence sur 3DS ?
par Alexandre S.Décollage immédiat avec Yuma et sa bande.
La grande nouveauté de ce Yu-Gi-Oh! Zexal World Duel Carnival, par rapport à ces prédécesseurs sur DS, est l'arrivée de l'invocation Xyz dont se servent les protagonistes de la série. Pour les néophytes, cette dernière consiste à superposer au minimum deux cartes monstre ayant le même niveau, afin d'invoquer de son Extra Deck une créature de rang égal à celui-ci (ex : deux monstres de niveau 4 permettent d'invoquer un Xyz de rang 4) pouvant activer divers effets en détachant l'une des cartes utilisées pour l'invocation, appelée matériel Xyz en français. Quoi d'autre ? Pas grand-chose hélas, hormis une évidente mise à jour du nombre de cartes disponibles, plus de 5500 au total, allant jusqu'à l'extension principale Shadow Specters et proposant même quelques cartes exclusives à l'animé. Et pourtant, il est à noter que certaines ne sont pas disponibles, telle Raigeki - qui est par ailleurs interdite -, alors qu'elles l'étaient précédemment. Et c'est loin d'être la seule chose manquante de cet opus...
Konami a eu l'idée folle de ne pas inclure de mode online et d'amputer notre version de certains contenus.
En effet, dans Yu-Gi-Oh! 5D's World Championship 2011: Over the Nexus et la plupart des anciens opus le joueur démarrait avec seulement quelques cartes et devait, au fur et à mesure des duels gagnés, en acheter de nouvelles dans le magasin virtuel qui proposait divers boosters et decks. Mais ça, c'était avant ! Eh oui, Konami a trouvé bon de rendre disponible dès le départ la totalité des cartes du titre dans le mode libre, ce qui pourra ravir ceux voulant construire leur deck favori dès le départ, mais enlève par la même occasion une partie du challenge et de l'intérêt à faire des duels. De même, exit les diverses statistiques qui étaient présentes aux côtés des DP (Points de Duelliste), la seule information restante en fin de duel étant qui a gagné et perdu. En outre, l'option qui permettait d'enregistrer ses affrontements pour ensuite les revoir à l'envie, et ainsi pouvoir analyser ses erreurs ou simplement revoir un bon moment, a tout bonnement était supprimée.
Si certains d'entre vous aimaient se casser la tête sur les Puzzle Duels, ils seront déçus d'apprendre qu'il n'y en a aucun ici, de même pour les Tag et Turbo Duels - assez compréhensible pour ces derniers qui étaient exclusifs à la série 5D's - qui venaient varier les plaisirs. La seule chose que vous pourrez effectuer dans ce World Duel Carnival sera donc de simples duels contre l'ordinateur. Malheureusement, Konami a eu l'idée folle de ne pas inclure de mode online, ni la possibilité d'affronter un ami en local, ce qui à notre époque et pour ce type de jeu est assez incompréhensible.
Toutefois, le plus intolérable n'est pas là, car un détail ne nous a pas échappé concernant la localisation. Le voyage de l'Archipel ne s'est pas fait sans mal, car notre version a été amputée d'un certain nombre de contenus (d'où le changement de nom ?). Ainsi, le mode Database, qui regroupe les images et vidéos de fin de scénario, permet d'écouter les musiques du jeu et de consulter les profils des personnages de la série, a tout simplement disparu, tout comme le mode Device pouvant servir lors de vrais duels à calculer les points de vie, lancer des pièces et servir de timer. Le mode Histoire a également été allégé à la frontière, nous y reviendrons à la page suivante. De plus, tous les personnages du mode Duel Libre, les playmats (tapis de jeu) et protège-cartes sont disponibles dès le début du jeu, là où il était nécessaire de les débloquer, en accumulant des victoires ou terminant des scénarios, dans Clash Duel Carnival. Enfin, le doublage japonais des différents protagonistes a été supprimé, ne laissant que les textes à l'instar des jeux de la série Tag Force (sur PSP), dont l'opus se rapproche au final davantage que les World Championship.
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