Ys VIII: Lacrimosa of Dana : Retrouvons une nouvelle fois Adol Christin pour ce nouvel épisode d'Ys qui reste toujours fidèle à lui même.
Ys est une série de jeux de rôle orientés action existant depuis les années 80. Après Ys: Memories of Celceta, une version canonique d’Ys IV parue sur PSVita en 2012, et plusieurs réapparitions d'anciens opus sur PC et PS4, Falcom a décidé de sortir une toute nouvelle aventure de sa célèbre série. Voici donc Ys VIII: Lacrimosa of Dana, disponible sur PS4, PSVita et PC. Ce nouvel opus est-il toujours à la hauteur de ces prédécesseurs ? Comme d'habitude, voyons tout cela ensemble.
Le scénario de Lacrimosa of Dana s'apparente plus à un jeu de survie.
Nous retrouvons notre éternel aventurier Adol Christin sur un bateau de croisière, le Lombardie, en tant que marin pour rejoindre la région de Greek. Au cours d'un banquet de bienvenue, nos voyageurs se font attaquer par une créature tentaculaire gigantesque et, après une bataille sans pitié, échouent sur une île réputée pour être maudite, Seiren. Notre ami se retrouve donc seul à la merci d'une terre complètement inconnue et décide donc de partir à la recherche de survivants.
Le scénario de Lacrimosa of Dana s'apparente plus à un jeu de survie, tout du moins pendant une bonne grosse partie du jeu. Au cours de l'aventure, nos naufragés se retrouvent et cela leur permet d'évoluer plus profondément dans l'île, jusqu'à rencontrer d'autres personnes pour débloquer de nouvelles zones, etc. Le jeu se veut très directif et nous laisse peu de choix d'exploration hors scénario. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut s'en détourner, bien au contraire. Même si nous nous sentons un peu trop dirigés, l'histoire est intéressante (en plus d'avoir quelques rebondissements étonnants) et regarder les survivants venus de différents milieux s'entraider est toujours sympathique. D'ailleurs, le tout forme une mécanique de jeu importante que nous verrons plus tard.
Qu'en est-il de l'enrobage du jeu ? Côté graphismes, il faut avouer que ça n'émerveille pas la rétine. Bon, les cinématiques en dessins animés sont plutôt bonnes, même s'il y en a peu, par contre le reste... La modélisation des personnages est bien, mais sans plus, les textures des décors ne sont pas fameuses en plus d'avoir un aliasing conséquent. Heureusement, la diversité des paysages rattrape le coup et ces derniers sont fascinants à regarder, globalement. Bref, quand nous voyons tout ça sur une PS4, c'est assez décevant. La raison est sûrement due au fait que le jeu est aussi disponible sur PSVita. Pour la bande-son par contre, tout est bon là où il faut. La musique est excellente et très entraînante pendant tout le long de la partie. Il est aussi possible de choisir quelle langue nous désirons, et pour les puristes, il y a les voix japonaises. Une chose à souligner quand même, c'est qu'il y a beaucoup de fautes dans les textes (en plus d'avoir quelques problèmes d'affichage dans les bulles) et parfois certaines phrases ne veulent rien dire, c'est dommage.
Commenter 4 commentaires
- les graphisme, on s en fou d une force monstrueuse et assez incroyable (a moins d ête jeankéké avec sa tv 4K, ne choisissant ses gens que pour se rincer l oeil).
- NISA a jamais su faire une trad FR correct. c est pas nouveau, et le résultat sur YS VIII, on s y attendait (coucou Disgaea 5). Tout jeux traduit en FR par NISA est a laisser en anglais, c est un fait. Les mec arrive déjà pas à avoir un français correct dans leur titre majeur, alors un titre tiers qui n est pas à eux...
au final ne reste donc que les points positifs
mais l ayant déjà retourné dans tout les sens sur la vita jap, rien d étonnant: le YS le plus abouti
perso je l ai pris pour son mode Inferno (le nightmare ayant déjà été fini 2 fois). L\'agressivité des mob et des boss est très violente (rapide x OS/presque OS).
De manière générale, quand bien même un jeu aurait de "jolies graphismes", ça reste à la fois une question subjective, mais surtout, cet intérêt de la question n'a de pertinence que si ces "jolies graphismes" peuvent avoir un intérêt pour l'expérience de jeu proposée par l'oeuvre en elle même. C'est la différence fondamentale entre un jeu vitrine et un jeu bien pensé. Si réellement les graphismes auraient leur importance de manière générale... Que va-t-on dire des jeux pixel art ? On doit tomber dans la bêtise de les traiter en "sales régressistes impudents" ? Je ne pense vraiment pas.
Bref, tout ça pour dire que oui, les "jolies graphismes", ça peut être sympa quand ça a un réel intérêt pour l'expérience de jeu globale, mais en soit ça reste une question à la fois subjective et trop mise en avant au point qu'elle finit par réifier nos jeux et nous empêche de les apprécier à leur juste valeur :/ Approprions nous nos jeux comme à la bonne époque et on s'en fout si dans 2 ans, les graphismes seront "bien mieux" et feront du jeu qu'on appréciait cette année un jeu démodé à cause des ses graphismes dans 2 ans ! Amusons nous et expérimentons que diable !
M'enfin, comme l'a dit Shad, expérimentons et surtout amusons nous ! Arrêtons d'être cramponner à un style de jeu ou de graphismes !