Yo-kai Watch 3 : Après un Yo-kai Watch 2 qui nous avait laissés sur notre faim, Level-5 frappe fort avec un troisième épisode plus complet que jamais.
L'ambiance anime se retrouve encore dans le scénario et les dialogues de l'expérience, pensés pour le grand public. Yo-kai Watch 3 a souvent réussi à nous faire sourire, voire rire par ses petites blagues ou références bien senties, et surtout bien adaptées lors de la localisation française. Appeler des héroïnes virtuelles Sailor Nanas, pour autant parler aux connaisseurs de Sailor Moon que des Super Nanas, c'est quand même très ingénieux, et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Les références à la culture nippone et désormais étasunienne sont encore nombreuses, et même si elles frôlent parfois les clichés, elles permettent de bien séparer les univers de Nathan et Ariane. Il y a carrément un fil rouge parodiant X-Files, pour vous donner une idée.
Une bonne partie de l'histoire nous permet de jongler entre Nathan, notre héros habituel expatrié à Pistachsburg [...], et Ariane, jeune fille de Granval.
Le récit est lui travaillé et prenant, parfois même touchant, et parvient parfaitement à tenir en haleine tout du long de l'aventure. Il reste certes assez basique et enfantin, et ne se prive pas de facilités scénaristiques (il n'y a qu'à voir le Médallium perdu dans le déménagement qui justifie la remise à zéro de notre collection de Yo-kai), mais il réussira à plaire aux plus jeunes et à intéresser les plus grands grâce à ses nombreuses péripéties.
Difficile de s'ennuyer quand une bonne partie de l'histoire nous permet de jongler entre Nathan, notre héros habituel expatrié à Pistachsburg, contrée inspirée des États-Unis, où il découvre un environnement totalement inédit, et Ariane, jeune fille de Granval, ville des deux premiers jeux que nous arpentons avec un œil neuf. Ainsi, même si une partie des décors est encore reprise des volets originaux, la majorité des lieux à explorer sont nouveaux, ce qui n'était pas le cas dans le deuxième épisode.
L'utilisation de ces deux unités de lieu, avec la possibilité de jongler quand nous le désirons d'un personnage à l'autre depuis un point de sauvegarde, sert ainsi la narration, avec des éléments scénaristiques qui se répondent, alors qu'une quête permet de faire progresser l'autre quand le jeu nous empêche volontairement d'aller plus loin. De nombreux esprits sont bien évidemment introduits, mais leur design comme celui des précédents est rarement intéressant, ces fantômes étant plus souvent étranges que mignons, mais peut-être que cela plaît aux enfants, qui sait ?
Commenter 0 commentaire
Soyez le premier à commenter ce contenu !