TEST - Wiko Stairway : les escaliers du paradis ou de l'enfer ?

Si beaucoup d'utilisateurs comparent le Stairway à des smartphones haut de gamme, la réalité rappelle à la raison. Il ne faut pas se le cacher, une architecture Cortex-A7 ne rivalisera jamais avec son équivalence Cortex-A15 en termes de puissance. Que ce soit sur les chiffres lors de benchmarks ou lors d'essais plus concrets, le dernier-né de Wiko a su montrer ses limites là où d'autres millions-sellers ne pliaient pas le genou. Attention toutefois à ne pas cracher dans la soupe, cela ne se ressent que sur des utilisations poussées.

Commençons par le commencement avec les résultats sur AnTuTu, Quadrant, 3DMark et Epic Citadel. Ceux-ci placent le Stairway approximativement entre les smartphones hauts de gamme 2011 (GALAXY S II, RAZR...) et ceux de 2012 (GALAXY S III, One X, Xperia S...).

À l'utilisation, la différence n'est finalement que très faible. Si quelques lags sur l'interface - lorsque beaucoup d'applications tournent en arrière-plan - viennent rappeler que le Stairway n'a que 1 Go de RAM, il n'en reste pas moins fluide pour autant lors d'une utilisation normale. Sur les jeux, il tourne sans aucun problème sur des titres, même 3D, tels que Temple Run 2, mais affiche ses limites lorsque plus de ressources sont demandées, comme sur Modern Combat 4.

En dehors des plus gros gamers, le Stairway pourra donc convenir à une grande partie des utilisateurs sans que ceux-ci ne voient la moindre différence avec du haut de gamme.

Comme la plupart des téléphones de la marque, celui-ci n'échappe pas à son double logement pour carte SIM, de quoi marier vie personnelle et vie professionnelle parfaitement !

C'est sur le point de l'autonomie que Wiko a réalisé son plus gros coup de maître. Malgré une batterie de seulement 2000 mAh, le Stairway affiche une autonomie remarquable venant rivaliser avec les ténors en matière. Sur une journée d'utilisation standard (WiFi allumé quasi en continu, quelques SMS, une heure d'appels, un peu de jeu et d'écoute audio et une utilisation intensive des réseaux sociaux et du net), il s'en sort généralement avec plus de 45 % de batterie en fin de journée, permettant aisément de tenir deux jours en faisant attention. Sur les journées les moins chargées, il nous est même arrivé de le voir afficher 80 % de batterie le soir, là où un iPhone ne nécessiterait que quelques heures, même en veille, pour arriver au même point.

Ci-dessous, les résultats obtenus sur Battery Benchmark :