TEST - Wiko Stairway : les escaliers du paradis ou de l'enfer ?

Les premières impressions du Wiko Stairway sont assez déconcertantes. Visuellement très proche d'un GALAXY S4 sans bouton home, il présente toutefois quelques différences. Son design global a beau être soigné, il est en partie réalisé avec des matériaux peu coûteux, et cela se ressent, notamment sur la façade arrière en plastique très fin, qui donne l'impression qu'elle va se briser en mille morceaux en essayant de la retirer pour insérer la batterie. Finalement, elle tient bon, et passés ce détail et les quelques craquements à ce niveau lors de l'utilisation, le reste du téléphone n'est pas déplaisant.

Tout le contour de l'appareil est en aluminium et la façade avant n'accroche à aucun endroit, rendant l'aspect lisse et agréable au toucher. Les boutons sont tous parfaitement situés, sur le côté, et les touches tactiles - positionnées dans le même ordre que chez Samsung, ce qui peut être un peu déroutant pour un utilisateur d'une autre marque - disparaissent totalement lorsque le téléphone est en veille.

Autre bon point pour l'écran IPS qui, malgré des noirs un peu fades pour les habitués de l'AMOLED, offre des angles de vue très larges avec une très légère perte au niveau des contrastes et de la luminosité. Sur ce point de vue, le Stairway peu aisément se comparer au Nexus 4 par exemple. Certains regretteront l'absence de Full HD, même si sur une diagonale de 5 pouces, cela ne se ressent pas vraiment.

L'un des éléments les plus déroutants du Stairway, lors des premiers moments d'utilisation, est certainement son port MicroUSB monté à l'envers par rapport à la norme. Ceux qui possèdent un câble avec un détrompeur devront s'habituer à le brancher dans l'autre sens.

Quoi qu'il en soit, le résultat est plutôt sympa.