TEST The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom, un mini Breath of the Wild tout mignon !
par Martial DucheminTrop mignon, trop chou, trop craquant ! Voici nos impressions sur cette nouvelle expérience !
Le cerveau doit fonctionner pour avancer
La prise en main de The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom est quelque peu subtile et change, un brin, de ce que nous pouvons voir dans la franchise. En effet, les développeurs ont décidé de mélanger deux univers pour concevoir un monde particulier et inédit. Ici, nous retrouvons l’accessibilité d’un jeu en 2D, avec des mouvements faciles à assimiler, et l’aspect loufoque et quelque peu sophistiqué de Breath of the Wild / Tears of the Kingdom. Mais entrons un peu plus dans les détails.
Un excellent équilibre entre stratégie, tactique et action.
Ici, nous devons explorer le royaume d’Hyrule et ses alentours. Ainsi, nous traînons des pieds dans différentes zones (désert, lac, forêt, etc.), avec la possibilité de sauter dès le départ ; ce qui est rare dans un jeu Zelda. La princesse Zelda n’est pas une guerrière à proprement parler, elle est accompagnée un tout nouveau personnage, Tri, et use d’un sceptre magique pour progresser. Grâce à lui, la demoiselle peut invoquer toutes sortes de choses, comme des objets ou encore des créatures, à condition de les avoir « clonés ». C’est avec cette faculté que le joueur pourra se faufiler dans des endroits inaccessibles de prime abord. Par exemple ? Utiliser plusieurs lits pour créer un escalier géant et atteindre un sommet, invoquer des blocs d’eau pour vous faufiler dans de petites parois, appeler un ennemi pour déblayer un passage… Au début, nous pensions que cet ajout allait vite nous ennuyer, nous nous trompions. En effet, il est assez amusant de remuer ses méninges pour avancer. En somme, c’est totalement délirant.
Ce n’est pas tout puisque notre belle héroïne possède un pouvoir qui lui permet de déplacer / stopper tout ce qu’elle veut (rochers géants, monstres fastidieux, etc.) ; merci Tri. Oui, cette aptitude nous fait grandement penser à TOTK, et nous sentons clairement l’influence qu’ont eu les deux derniers The Legend of Zelda sur cet opus. Par ailleurs, il n’y a pas que cela qui a été repris. Les menus, l’interface, les tenues, l’aspect de la carte… Tous ces éléments viennent de ces deux univers. En parlant des accoutrements, il est possible d’en obtenir durant notre périple, mais aussi avec des amiibo, et ils offrent des facultés cocasses, comme la possibilité de parler à des chats. Autre point, tout au long de notre périple, nous récupérons des ingrédients sur notre chemin. Avec ces derniers, il est possible de faire des « smoothies » boostant un brin notre personnage sur certains aspects. Comme ? La résistance au froid pendant quelques minutes. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? En outre, nous nous sommes surpris à tapoter directement sur l’écran pour sélectionner un élément dans les menus, sauf que… l’aspect tactile de la machine n’est pas pris en compte, et c’est vraiment dommage.
Pour finir, la belle peut également faire usage de la lame et du bouclier de Link, mais pendant un court moment. Durant cette phase, nous retrouvons les sensations d’antan avec la possibilité de trucider rapidement et aisément nos adversaires. Une fois la jauge de transformation vide, nous redevenons une belle princesse douce et fragile. Bien entendu, cette fameuse barre (ainsi que la puissance de la lame) peut être augmentée à condition de trouver des fragments bien particuliers. En d’autres termes, Nintendo a su trouver un excellent équilibre entre stratégie, tactique et action. Sur le papier, il n’y a pas de quoi émoustiller et pourtant, une fois lancé, le gameplay arrive à convaincre et à divertir sans difficulté. Un véritable plaisir !
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