Tales of Xillia 2 : Nouveaux héros, nouvelle histoire, nouvelle réussite ?
Inutile de se le cacher, tous ceux qui n'ont pas joué au premier Tales of Xillia auront bien du mal à s'y retrouver dans l'univers de TOX2. Les bases posées, composées de mondes réunifiés, d'alliances revisitées, d'esprits au rôle complexe, ne sont en effet pas réexpliquées dans la suite. Nous sommes donc lancés dans un univers établi, dans lequel nous retrouvons Ludger, un jeune garçon qui tente de rejoindre Sirius Corp, un organisme de protection d'Elympios où son frère Julius a un rôle important, et Elle, une jeune fille envoyée par son père en danger pour retrouver la mythique terre sainte de Canaan.
Une narration complète, riche, sur laquelle il n'y aurait rien à ajouter.
Notre histoire débute alors que Ludger est recalé à l'examen d'entrée à Sirius Corp, et qu'il est obligé de prendre un emploi à la gare de Trigleph. Mais ce jour-là, un étrange incident dans lequel est impliqué son frère va réveiller ses pouvoirs, faire naître un énorme doute sur la sincérité et l'histoire de Julius, causer sa rencontre avec Elle et Jude Mathis (héros du premier volet, ndlr), et surtout détruire des installations de la ville. Julius est accusé d'être la cause de cet accident, mais celui-ci étant porté disparu, c'est notre héros qui va se voir attribué une dette de vingt millions de Gald.
C'est dans ce contexte que nous allons découvrir tout un nouvel écosystème, à base de mondes parallèles à détruire, des pouvoirs du Chromatus qui permettent à quelques élus de se transformer, d'un lieu mythique à découvrir, d'une épreuve imposée à l'humanité par le créateur divin Origin… Une fois encore, il faut suivre attentivement le scénario, sous peine de vite se perdre, mais l'histoire reste globalement très compréhensible, surtout que de nombreuses discussions annexes permettent de revenir un peu sur les évènements parfois exposés trop sommairement ou avec trop de non-dits dans la trame principale.
Les saynètes, ces petites discussions impromptues à déclencher à tout moment, sont en effet de retour, que ce soit pour développer un peu les personnalités des membres de notre groupe, affiner le scénario donc, ou parler de quelques futilités qui apportent encore un peu de légèreté et de frivolité à l'univers. Attendez-vous alors à de nombreuses discussions sur la nourriture, sans compte celles sur les chats, dues à la présence du compagnon félin Rollo dans notre groupe. En plus de l'histoire de Ludger, il est aussi possible de vivre des quêtes en lien avec l'actualité présente de nos huit compagnons, qu'ils s'agissent d'anciens ennemis ou des amis de Jude dans le précédent volet. En ressort une narration complète, riche, sur laquelle il n'y aurait rien à ajouter.
Malgré tout, le scénario sur fond de sacrifice et de choix importants, bien que cohérent, prenant et parfaitement conclut (avec quatre fins plus ou moins logiques par rapport au développement narratif), manque un peu de saveur, la faute à Ludger. Notre héros manque en effet clairement de personnalité, ses dialogues se limitant à des onomatopées et ce que nous lui faisons dire grâce à un système de choix de phrases lors des joutes verbales. Il est très souvent difficile de saisir ce que ressent vraiment cette coquille vide, tant nous pouvons lui faire dire tout et son contraire, quitte à perdre en logique. La relation développée entre lui et son frère Julius, pourtant essentielle à la trame principale, en est d'autant plus complexe à saisir.
Commenter 8 commentaires
Pour ce qui est du système de combat je dirais pas qu'il est très compliqué, c'est juste qu'il y a beaucoup de choses à intégrer mais une fois que t'as bien compris les mécaniques ça va tout seul. Après je peux pas dire pour ce Tales of je l'ai pas encore fait mais je pense que c'est la même chose.
Merci pour le test.
Tales of symphonia vaut le détour pour peu qu'on aime les JRPG mais Dawn of the New World est une véritable calamité.
Les perso de Tales of Symphonia font héros cliché de Shonen mais avec Dawn of the New World on tombe encore plus bas, difficile de s'attacher aux personnages tellement ils sont agaçants et enfantin.
On se retape toutes les zones de Tos1 avec quelques nouveaux donjons, il y a un vrai manque de fraicheur, quand aux nouveaux système de combat et de familier je n'ai pas accroché tellement c'est devenu mou.
Quand à Tales of Xillia 2, vu le manque d'ambition que m'inspire le jeu, je préfère attendre quelques mois qui baisse de prix.
Attendre 2 ans pour nous le sortir juste avant la rentrée ça ne me donne vraiment pas envie de le faire maintenant de plus ce n'est pas le seul jeu à venir dans les semaines à venir, du coup je passe mon chemin.
J'attends une baisse de prix avant de me lancer, mais c'est dommage de retrouver les anciens décors, car moi dans un RPG j'aime notamment la découverte de nouveaux lieux par exemple.
je me suis acheté le guide officiel en anglais qui est magnifique avec toutes les maps détaillées.
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je vous le conseille il est de très bonne facture pour les collectionneurs notamment.