Tales of Berseria : Quand la raison n'est plus raisonnable, la limite du bien et du mal sont très proches.
C'est encore avec un peu de retard par rapport au Japon que nous pouvons toucher à ce nouvel opus de la série Tales of. Pour bien commencer l'année 2017, Bandai Namco nous offre donc la possibilité de nous plonger dans le monde onirique de Tales of Berseria sur PS4 et PC (via Steam). Mais réussira-t-il à nous émerveiller tout autant que ses prédécesseurs ? Il est temps de le découvrir.
Note : test réalisé sur une version PS4.
Tout commença une nuit appelée « La Brèche », lorsqu'une lune écarlate émergea dans le ciel. Depuis, une mystérieuse maladie est apparue, transformant les humains en démons. Ces derniers ne peuvent être terrassés que par les exorcistes, des personnes capables de manier le pouvoir des malakhims, être invisible aux yeux des humains ordinaires.
Les protagonistes de cet épisode font sûrement partie des plus bizarres que nous avons vus dans la série.
Nous nous retrouvons dans la peau de Velvet, une grande sœur tendre et un peu trop protectrice, mais aussi une survivante de « La Brèche » survenue sept ans auparavant. Elle vit tranquillement dans un petit village avec son frère Laphicet et son beau-frère Arthur. Mais ça, c'était avant qu'une seconde nuit écarlate surgisse et qu'Arthur ne sacrifie son petit frère afin de ressusciter une puissance capable de sauver le monde du fléau. C'est ce jour-là que Velvet se transforme en Thérion (démon se nourrissant d'autres démons) et que son désir de vengeance ne sera assouvi que lorsqu'elle aura tué son beau-frère.
Nous rencontrerons des personnages hauts en couleur tout au long de notre périple. D'ailleurs, les protagonistes de cet épisode font sûrement partie des plus bizarres que nous avons vus dans la série des Tales of, ce ne sont clairement pas des héros. Mais c'est cela qui les rend tout autant attachants, même si d'un point de vue externe, ils ressemblent plus à des délinquants. Chaque personnage n'est animé que par son propre désir et ne collabore que pour son intérêt personnel. Démon, pirate, malak, humain, c'est une bande très variée qui fait vivre l'histoire tout au long du jeu. Cette dernière se concentre principalement sur les émotions et la raison, et est intimement liée à l'épisode précédent, Tales of Zestiria. Mais c'est à vous de découvrir pourquoi.
Le monde dans lequel Velvet et ses amis évoluent est vraiment réussi. Parcourant les continents et les îles à bord du Van Eltia, le bateau du plus grand capitaine pirate des mers, Aifread, nous découvrons de merveilleux paysages tout aussi variés que classiques. Les décors sont plus étonnants que dans Tales of Zestiria et les couleurs sont vives. Les cinématiques en dessin animé sont toujours aussi magnifiques et les saynètes sont plus vivantes que jamais. Les personnages ainsi que les monstres et autres éléments mobiles sont parfaitement fluides. Même les cinématiques faites avec le moteur du jeu sont plus que potables. C'est dynamique, fluide et c'est un vrai plaisir à jouer et à regarder. L'équipe de développement n'a plus rien à prouver concernant la technique.
Le jeu est saupoudré d'une bande-son aux petits oignons, comme d'habitude. Des musiques entraînantes et toujours convenables aux situations. Nous avons même le choix de la langue, anglais ou japonais, ce qui est un atout non négligeable pour un RPG japonais à l'aspect manga. Toute la partie audio est bien sûr réglable dans les options du jeu.
Commenter 5 commentaires
Mais les épisodes 2D restent au dessus quand même.
Je vais le savoir mais pas sur le test de gamergen malheureusement.
Je ne suis pas un grand fan de Tales of, je n'avais pas aimé Symphonia et je n'arrive pas a me mettre à Grace f, mais j'avais beaucoup aimé Xillia 1. J'attendais donc le test avec impatience, voir si ça vaut le coup de le prendre; A l'évidence, oui
-Le système de combat est plus abouti et plus dynamique, on ne bourre pas bêtement qu'une seule touche (plein de combinaisons de combos qui s'inspire de Grace F en étant moins complexe à retenir)
-Fini la gestion compliquée de la caméra à la Zestiria, lorsqu'on enclenche un combat, on rentre dans une zone fermée, on ne peut plus se coller à un mur pour y bloquer la caméra.
-Les personnages sont plus attachants, l’héroïne est là pour se battre et affiche dès le départ sa détermination, pas de pleureuses ou héros shonen coincé, une mention spéciale à Magilou qui donne beaucoup de vie et de cohésion au groupe
-Berseria reste le jeu le plus beau jeu de la série en terme de détails visuel. Mème si la série n'a jamais vraiment atteint des sommets dans ce domaine ça a le mérite d'être souligné. Vesperia étant à part avec une caméra 3D relativement fermée, je ne le comparerai pas à un Tales of avec un champ de vision totalement ouvert.
Je ne rentrerai pas plus loin dans les détails vu que je ne l'ai pas encore fini, pour le moment je le mettrais dans mes Tales of préférée depuis que la série est passé à la 3D.
Encore à l'heure d'aujourd'hui Phantasia reste mon favori.