Starlink: Battle for Atlas : Ubisoft revient avec un jeu d'aventure et d'exploration spatiale sympathique, qui vaut le détour pour ses figurines.
Si Starlink: Battle for Atlas fait parler de lui, c'est déjà parce qu'il propose de piloter de manière très fluide et maniable plusieurs vaisseaux pour explorer Atlas, dans un univers ouvert où le joueur est totalement libre de ses déplacements, mais surtout, c'est parce que ces vaisseaux existent en vrai ! Eh oui, la magie des jeux toys-to-life fonctionne toujours.
Le fait de voir son « jouet » s'afficher directement à l'écran rend l'expérience magique.
Plus c'est petit, mieux ça passe, et si la finition des pilotes et des armes laisse un peu à désirer (les formes sont simples, mais ça sent quand même le jouet en plastique pas cher), ils n'en restent pas moins intéressants. Avec des pilotes mesurant 5 cm, des armes de 6-7 cm et des vaisseaux d'une quinzaine de centimètres, difficile de critiquer le rendu, mais l'aspect global fait très jouet pour enfants. Quoi qu'il en soit, la version Switch propose une figurine de Fox McCloud et son Arwing (qui tire ses fameux lasers quand aucune arme n'est équipée), et ça, c'est génial. Le joueur doit ainsi équiper sa manette d'un accessoire en plastique noir un poil encombrant pour y placer le pilote, qui dispose d'une capacité spéciale unique, puis un vaisseau et enfin deux armes. Chose amusante, les ailes aussi sont amovibles, pour plus de fantaisie.
Le changement d'accessoires est ultra rapide, surtout concernant les armes, qui demandent souvent d'être modifiées. Car la bonne idée de Starlink: Battle for Atlas, c'est de proposer des armes élémentaires (Feu, Glace, Vortex, Stase ou Cinétique) qu'il faut régulièrement changer pour s'adapter en fonction des ennemis. Ainsi, les dégâts de feu contre un ennemi de glace seront décuplés, mais vous pouvez également effectuer vous-même des combos sur des ennemis, en les enfermant dans un vortex avant d'enflammer la boule. C'est ultra instinctif, les combats sont plutôt jouissifs, mais surtout, c'est le fait de voir son « jouet » s'afficher directement à l'écran qui rend l'expérience magique. D'autant que les armes, vaisseaux et pilotes peuvent être améliorés avec des points de compétences et des mods, pour renforcer les statistiques. L'Arwing est par exemple considéré comme un vaisseau de classe Léger, il est donc rapide, mais plus enclin à se faire exploser par les adversaires. Libre au joueur d'ajouter quelques mods pour renforcer sa défense ou, au contraire, de booster sa vitesse pour le transformer en véritable fusée.
À noter que l'intégralité de Starlink: Battle for Atlas est jouable sans ces jouets, le joueur peut en effet modifier son équipement directement via le menu, c'est certes peut-être plus fluide, mais un peu moins magique.
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