Splinter Cell Blacklist : L'agent retourne à la pêche aux méchants.
Toute la belle équipe d'Échelon 4 est désormais mobile grâce au Paladin, un QG volant sophistiqué qui offre tout le confort nécessaire à une opération commando. Des cellules, une pharmacie, un atelier pour créer de nouveaux gadgets et surtout un poste de commandement depuis lequel il sera possible de choisir sa mission. L'histoire principale se joue seul, tandis que des missions en coop ou en multi viennent se greffer sur la carte pour allonger la durée de vie.
Les gunfights sont généralement punitifs.
Les missions se divisent en deux catégories, celles qui se font avec un pistolet chargé et celles qui se font en creusant les conduits d'aération pour éviter les gardes. D'autres encore laissent le choix au joueur, en lui attribuant des points dans trois sections : "Fantôme" pour celui qui n'a jamais été repéré et qui n'a jamais tué personne, "Panthère" pour celui qui tue sans se faire remarquer et "Assaut" pour... bah, pour les autres ! Comme tout jeu d'infiltration qui se respecte, le but est bien évidemment de faire le moins de bruit possible. Pour pousser le joueur à favoriser cette approche, les gunfights sont généralement punitifs, et ce malgré l'aide à la visée. Jauge de vie minime, équipement de base non prévu pour les affrontements et ennemis réactifs... tout ce qu'il faut pour vous dégoûter de la lumière dans votre avancée... À cela près que certains passages doivent obligatoirement être passés en force, ce qui devient un véritable calvaire, surtout dans les niveaux de difficulté Réaliste et Perfectionniste. À l'inverse, d'autres niveaux nécessitent une discrétion absolue, toute sirène ou mort étant éliminatoire, de quoi pousser à l'extrême les phases d'infiltration et la recherche du bon chemin qui permettra d'évoluer dans l'ombre. Car oui, comme les premiers opus, rester dans l'ombre est primordial, et même indiqué par une diode sur la combinaison de Sam. Pour passer inaperçu, il est donc parfois nécessaire de se créer de l'ombre, en tirant par exemple sur les lampes, mais attention à ne pas alerter les gardes en faisant cela.
En cas de pépin, et pour aider lors des scènes de tir, Blacklist reprend le système d’exécutions de Conviction. Ainsi, il suffit de marquer jusqu'à trois ennemis (même à travers les murs grâce aux lunettes sonar) et d'appuyer sur un bouton pour tous les éliminer d'un coup, de façon létale ou non en fonction de l'arme en main. Nécessitant une élimination discrète au préalable pour être activée, cette technique sert surtout de bouton d'urgence lorsqu'un garde a la maladresse de pointer sa lampe torche vers le joueur. Un "en cas d'urgence brisez la glace" bien utile... mais indisponible dans les difficultés avancées.
La maniabilité de Sam laisse quant à elle souvent à désirer. Les commandes ne sont pas intuitives, mais surtout un même bouton sert à de trop nombreuses choses. Il n'est pas donc rare au cours du jeu de vouloir évoluer de cachette en cachette en restant à couvert et de finalement sauter par-dessus un obstacle contre son gré, pour se retrouver nez à nez avec le canon du fusil ennemi. Bonjour la frustration, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Afin de ne pas laisser l'ennui s'installer, des phases de gameplay alternatives viennent ponctuer l'aventure. Piloter un drone, être aux commandes de la mitrailleuse d'un avion ou avancer en mode FPS viendront chasser la morosité du quotidien de Sam consistant à avancer de cache en cache, à s'accrocher aux tuyaux et à ramper dans les conduits d'aération.
Commenter 7 commentaires
Je commençais à désespérer face à tous ces 16, 17, 18 sur 20 !
Perso, ça fait une semaine que je suis dessus et c'est clairement ma plus grande déception de la série ! Et ce, pour tous les points que tu as cités ! Les personnages sont imbuvables (même notre Sam devient antipathique), le scénario est d'une pauvreté et d'un cliché extrêmes, les mésententes entre les membres Echelon 4 sont terriblement ringards et les dialogues sont nuls, foireux, lourds voire complètement inutiles...et j'en passe ! A trop vouloir faire comme un film, ça en devient n'importe quoi !
Sans parler du manque de finition évident, une honte pour un titre de cette envergure vendu 60 Euros. Ennemis courants ou tirants contre un mur, les corps qui ne passent pas certaines portes quand on les transporte, les ennemis étrangers qui se mettent d'un coup à parler français quand ils remarquent quelque chose (du style: "Elle était ouverte cette porte ?" dixit un Irakien qui se remet à parler sa langue d'origine tout de suite après), les mines de proximité qui ne se déclenchent pas dans certains niveaux, tous les sous-titres décalés voire même inexistants...etc etc !
Non, franchement, pour un titre vendu 60 Euros et après tout le battage fait par Ubisoft, on pouvait s'attendre à mieux !! C'est une honte ! C'est dommage car le jeu a du potentiel ! Un potentiel notamment amené par un Conviction qui renouvelait parfaitement la série et qui était crédible ! Restait à lui faire une suite digne de ce nom en exploitant intelligemment ce renouvellement ! Ne serait-ce que cette idée de Sam reprenant du service à la tête d'un Echelon 4: vraiment une excellente idée, mais ici clairement torchée ! Ca gâche tout !
Simple détail pour finir: Ubisoft a encore jugé bon de changer la tête de Sam ! Ca plait ou ça plait pas ! Personnellement, ça passe pas ! On aime nos héros tel qu'ils sont et pas avec la tête d'un autre ! D'autant plus qu'il ne s'agit pas d'un reboot ! Niveau cohérence, pas terrible ! Ca aurait encore pu passer si le reste du jeu était excellent ! Mais comme ce n'est pas le cas, ce changement facial ne rime à rien !
A acheter pour 30 Euros ! Certainement pas plus !
Sinon dans l'ensemble il est bien.Je lui aurais mis un bon 15/20 moi aussi.
Moi, ils m'ont donné envie de le prendre mais après avoir testé le jeu, j'ai été ralenti et vu que GTAV est le 1er gros jeu à arriver, j'ai pas voulu prendre le risque d'investir sur ce SC:B