South Park : L’Annale du Destin : Cartman, Stan, Kyle, Kenny et Le Nouveau sont de retour façon super-héros dans une aventure pas très super.
Ubisoft profite de ce second épisode pour moderniser l'interface de jeu et l'ancrer pleinement dans notre époque, alors du coup, le menu est un smartphone. Le Nouveau débloque des applications au fil de l'aventure et peut accéder à la carte, à son compte Coonstagram, à ses artefacts, à ses pouvoirs ou encore à son inventaire, qui est rapidement bien fourni.
Ce n'est pas bien fin, c'est South Park. Donc c'est fun, du moins au début.
Eh oui, South Park : L'Annale du Destin regorge d'objets débiles à trouver, mais pour quoi faire ? Pour crafter ! Des vêtements, des potions de soin (des tacos ou des burritos, il ne faut pas rêver) ou même des artefacts, le joueur devant préalablement dénicher les recettes pour fabriquer tout cela. Parce que, question RPG, le titre ne va pas chercher très loin. Les choix sont inexistants, la rejouabilité ne vaut que pour la découverte d'autres classes et pouvoirs, mais dans l'ensemble, une seule bonne partie suffit à faire le tour. D'ailleurs, comptez environ 12 à 13h de jeu pour terminer la quête principale (en fouillant un peu) et encore cinq autres heures pour les missions annexes, la durée de vie est louable, mais rien de dingue pour un jeu de rôle.
Rassurez-vous, il y a quand même de quoi faire à South Park, avec notamment un tas d'énigmes à résoudre dans la ville. Rien de dingue là encore, mais elles font appel aux capacités spéciales de super-héros et sont toujours centrées autour... des fesses. Logique pour un jeu qui s'appelle L'Annale du Destin, ça pète de partout : pour voler, alimenter un canon à air, déclencher le diabète (sérieux ça marche comme ça le diabète ?) et expulser un hamster au loin, ce n'est pas bien fin, c'est South Park. Donc c'est fun, du moins au début. Parce que ces actions sont à effectuer en martelant en rythme des touches, c'est marrant au départ, un peu moins à la fin. Et c'est le même principe sur le trône (les toilettes, au cas où vous auriez imaginé un peu de subtilité) et pour déclencher les super-pets aux pouvoirs temporels démentiels, à force, c'est lourd.
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''La VF, seigneur Dieu...'' moi aussi j'en ai ris. En plus j'ai même la réplique de M. Esclave dans la tête (surtout sa voix).