Après une entrée remarquée dans le haut de gamme grâce à son Xperia Z, Sony saura-t-il convaincre avec sa déclinaison ZL ? Nous vous proposons de découvrir ce qui différencie ces deux modèles dans ce test complet.
Déballage en images
S’il est vrai que le Xperia Z respire la noblesse par son assemblage et ses matières extérieures, ce modèle ZL à 100 € de moins que son aîné est certes moins luxueux, mais a pourtant exactement les mêmes caractéristiques techniques.
La prouesse de Sony sur ce modèle est d’avoir réussi à intégrer un écran 5” Full HD 1080p dans un smartphone dont la taille est inférieure à tous les modèles de 4,7” et plus existants actuellement sur le marché. Il est moins long et moins large du fait des marges réduites des bords de l’appareil. Si avoir en main un écran de 5” vous a toujours attiré, mais que vous n’aviez pas encore franchi le pas du fait de la taille de ces smartphones, vous pouvez vous lancer avec ce ZL. Il tient parfaitement dans la main et est pilotable au pouce sans problème, même pour les petites mains ; plus besoin de libérer ses deux mains pour couvrir la diagonale complète de l’écran. Sa façade arrière plastique peut paraître bas de gamme au premier abord par rapport au Z, mais a l’avantage de s’agripper dans la paume et ne provoque aucun risque de glissement, même avec des mains moites d’été.
Nous avons testé le modèle C6503 (compatible avec les normes 2G/3G/4G européennes), acheté en Allemagne, puisqu’à ce jour, en mai 2013, Sony ne l’a pas encore commercialisé en France.
Bien que sa coque arrière ne soit pas amovible et sa batterie fixe, Sony a intégré une petite trappe au bas de l’appareil pour y glisser très facilement une carte Micro SIM et une Micro SD permettant d’étendre la mémoire interne jusqu’à 64 Go en plus des 16 Go de base.
Contrairement à Samsung qui place les boutons volume et allumage à la même hauteur de chaque côté de ses appareils, provoquant souvent des erreurs de manipulation de prises en main, Sony a disposé ses trois boutons physiques sur la même tranche droite. En haut le volume, au milieu l’allumage et en bas le bouton dédié à l’appareil photo. Pour éviter un déclenchement intempestif de l’appareil photo, ce bouton nécessite un appui prolongé à fond. Une fois le mode photo activé, le bouton fonctionne comme sur tout appareil photo ordinaire, un appui à moitié verrouille la mise au point, l’appui à fond déclenche la prise de vue. Il est également possible de verrouiller la mise au point en touchant une zone de l’écran avec le doigt tout comme il reste possible de tout gérer à l’écran tactile, mais la position naturelle des mains sur les tranches lorsque l’on prend une photo avec son smartphone fait que ce bouton permet de les garder en place et d’assurer ainsi la stabilité de la prise de vue, renforcée par le mode de stabilisation automatique intégré.
À noter également qu’un appui prolongé sur le bouton d’allumage affiche un menu permettant au choix d’éteindre l’appareil, d’activer le mode avion, de faire une capture d’écran, ou de commuter entre les modes silence, vibreur et normal, ce qui s’avère extrêmement pratique à l’usage quotidien.
La tranche gauche n’offre que le port Micro USB de recharge, tandis que la prise casque est en haut. La seule singularité de ce modèle est sa caméra frontale placée en bas à droite de la façade, ce qui peut s’avérer déroutant, mais en affinant au maximum les bords de ce modèle on comprend que Sony n’a pas vraiment eu d’autre choix que de placer ce capteur sur la barre la plus large du bas avec les boutons virtuels. Il n’y a aucun bouton physique sur la façade.
Son processeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro cadencé à 1,5 GHz lui assure à la fois d’excellentes performances dans le top des modèles du moment, une fluidité sans accroc grâce à une surcouche optimisée et la compatibilité avec le réseau 4G LTE. Même si les forfaits 4G restent d’un prix élevé en France pour seulement quelques grandes villes couvertes partiellement à ce jour, on notera favorablement l’effort des constructeurs de proposer ces puces dans la majorité de leurs modèles depuis fin 2012. La complication d’une couverture 4G mondiale du fait de la différence des fréquences européennes et américaines sera prochainement résolue grâce aux nouvelles puces qui sauront gérer toutes les bandes possibles. En comparaison, seul le processeur Snapdragon 600 des HTC One et Samsung GALAXY S4 est un peu plus puissant, mais déjà sur le point d’être dépassé par le S800 de la génération de modèles à venir dès le début de l’été, tandis que nous attendons rapidement ensuite le fameux Tegra 4 qui devrait tous les laisser sur place selon les promesses de son constructeur NVIDIA. En ce domaine, la course à la performance est devenue infernale et le cycle de vie des produits s’est considérablement réduit.
Comme le propose HTC, Sony a développé un système de gestion avancée des contacts. Ainsi il est possible pour chaque contact Google, de lui associer un compte Facebook, Google+, Skype, WhatsApp... et d’avoir ainsi sur chaque fiche contact le regroupement des notifications de tous ses réseaux sociaux. Cela s’avère très pratique à l’usage pour suivre l’actualité et les statuts de ses contacts.
Nous constatons au chapitre des accessoires que ce ZL est livré avec un casque de très bonne facture intégrant une télécommande complète, démarche que n’ont pas encore tous les constructeurs à ce jour.
Une petite LED colorée est discrètement intégrée au bas de l’appareil. Elle sert de notification pour les évènements et est personnalisable en fréquence et couleur selon les applications. Par exemple on peut choisir d’être prévenu des appels manqués via un clignotement blanc, des SMS d’une autre couleur, des mails, de la batterie faible, du chargement sur secteur, etc. Cela évite d’avoir à allumer son smartphone pour voir quel évènement s’est produit et s’apparente à un mode discret idéal dans un lieu public ou en réunion.
Nous notons enfin la classique armada de widgets Sony en tous genres proposés en standard à placer sur les menus d’accueil comme la météo géolocalisée, l’agenda, les widgets PlayStation et Walkman... Ils permettent d’avoir un smartphone vraiment personnalisé selon ses besoins et sont la richesse du monde Android.
Commenter 3 commentaires
A voir si il arrive en France un de ces quatre.
ps: c'est MagiXien ? ---> http://www.androidgen.fr/test-sony-xper ... 400,5.html
Personnellement j'adore la surcouche Sony qui comme indiqué dans le test est plus proche de l'Android pur que les autres, tout en ajoutant de bonnes fonctionnalités (surtout le Walkman que j'adore, il allie parfaitement ergonomie simplicité d'utilisation et options poussées) comme la nouvelle fonction que Sony a intégré à Jelly Bean qui s'appel Clear Sound je crois, j'ai pas pu tester avec le haut parleur (la version leaké de JB rend affreux le son du haut parleur) mais avec les oreillettes la différence est vraiment notable, le son est beaucoup plus propre (après à voir si ça ne vient pas du fait qu'étant donné que mes anciennes oreillettes sont HS en ce moment j'utilise des oreillettes samsung en attendant de recevoir les Sony).
Sacré test Mister Kasimodem.
Après l'avoir lu, je reste toujours accroc à mon Galaxy Note II même si, franchement, il sont beaux ces Xperia.