Shadow Warrior : Un reboot de qualité ?
Techniquement, Shadow Warrior n'est pas à la pointe de la technologie, avec des graphismes accusant quelques années de retard. Heureusement, la technique ne fait pas tout, et Flying Wild Hog a su compenser cette faiblesse en jouant la carte de l'esthétisme.
Cette alliance de modernisme et de tradition est un élément majeur dans le jeu.
Bien que le titre se déroule à une époque contemporaine, avec la présence de fusils récents, ou même de véhicules dans les rues, la majorité des décors sont fortement influencés par le Japon traditionnel, avec des washitsu, des genkan, des shōji, des jardins zens (du moins avant le passage de Lo Wang) ou encore des temples bouddhistes. Cette alliance de modernisme et de tradition est un élément majeur, qui donne lieu à des petites séances de contemplation du paysage avant d'aller découper des démons et imprégner les décors de leur sang.
Si cette ambiance colorée est des plus plaisantes grâce à ses couleurs chatoyantes, les passages dans les rues et les maisons de la ville sont malheureusement très plats, et sans grand intérêt, visuellement parlant. Les habitations sont sombres, tristes, vides et surtout, elles se ressemblent toutes. C'est cependant un passage nécessaire pour trouver quelques secrets, mais surtout des munitions et de l'argent pour améliorer vos armes entre deux combats. Heureusement, ces séquences sont peu nombreuses.
Si les décors ne changent pas beaucoup lors de la première moitié du jeu, les derniers chapitres nous font voyager dans un tout autre style de paysage, avec toujours une certaine recherche esthétique. La bande-son, quant à elle, ne brille pas par son originalité, mais les cris des démons et les bruits d'explosions sont tout à fait crédibles. Par ailleurs, le titre bénéficie d'un doublage anglais de qualité, sans être extraordinaire. Les musiques accompagnent parfaitement ces décors japonais avec l'utilisation d'instruments traditionnels, mais comme tout le reste, ne seront pas gravées dans les mémoires très longtemps.
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