TEST - Shadow of the Tomb Raider : Lara Croft plus sombre que jamais

Avec ce Shadow of the Tomb Raider, Crystal Dynamics et Eidos Montréal ont vraiment voulu marquer le coup et n'ont pas été avares en contenu, pour le plus grand plaisir des fans. Bien évidemment, les Tombeaux sont toujours de la partie, mais ils sont ici bien plus vastes, intelligemment pensés et variés qu'auparavant. Chaque défi demande des compétences particulières (investigation, réflexion, agilité, combat, etc.) et il n'est pas rare de passer plusieurs dizaines de minutes dans un seul Tombeau avant d'en voir le bout. Heureusement que l’instinct de survie est là, même si les joueurs les plus motivés peuvent le désactiver dans les options. D'ailleurs, petite nouveauté agréable dans cet opus, il est possible de régler indépendemment le niveau de difficulté des combats, des indices dévoilés par l'instinct et des indices visuels facilitant l'exploration.

Il est très agréable de se balader dans les villes, qui regorgent de trésors et de secrets.

Comme d'habitude, des dizaines d'objets à collecter sont de la partie, Lara peut d'ailleurs trouver des cartes et sacs d'aventuriers pour indiquer leurs emplacements, mais ce n'est pas forcément le plus intéressant. Le système de dialecte fait son retour, avec la nécessité de trouver des stèles pour apprendre divers langages anciens puis ensuite déchiffrer des monolithes, qui débloquent un petit défi (en général, il faut se rendre à un lieu indiqué sous la forme d'énigme pour dénicher un trésor). Là, c'est plus intelligent, et ça renforce l'immersion. Tout cela permet d'obtenir de l'expérience, qui sert à remplir son arbre de compétence, divisé en trois catégories. Pour faire simple, le joueur peut améliorer ses aptitudes en matière de combat, d'infiltration ou d'exploration, ce qui débloque des techniques sympathiques comme la possibilité de viser plusieurs ennemis en même temps à l'arc, repérer les pièges avec l'instinct ou encore de retenir sa respiration plus longtemps sous l'eau.

Un autre point important dans Shadow of the Tomb Raider est la possibilité d'améliorer l'équipement de Lara Croft. Optimiser les armes en dépensant des ressources n'est pas nouveau, mais ici, l'aventurière peut enfiler une tenue par-dessus sa combinaison pour changer ses statistiques. Cela va de l'amélioration de la furtivité à un boost de ressources récupérées (surtout pendant les parties de chasse) ou simplement une meilleure résistance aux dégâts. Là encore, tout est fait pour que Lara, ses armes et ses techniques soient adaptées au style de jeu que chacun, offrant une belle rejouabilité. Car oui, un mode Nouvelle Partie + est présent, et au lancement, il permet de débloquer une tenue correspondant au Serpent (infiltration), Jaguar (combat) ou Aigle (exploration). De quoi recommencer encore et encore le jeu pour compléter la garde-robe de Lara.

Et si vous en voulez encore, vous pouvez vous rendre dans l'une des trois zones habitées de Shadow of the Tomb Raider, pour y trouver un tas de PNJ pouvant lancer des dialogues intéressants, mais surtout des missions secondaires. Pour le coup, leur qualité est assez inégale, et seulement celles à Paititi (une cité inca antique) nous ont vraiment marqués de par leur intégration directe à l'histoire de base. Quoi qu'il en soit, il est très agréable de se balader dans ces villes, qui regorgent de trésors et de secrets, et les marchands vendent des items bien pratiques pour l'aventure, que ce soit des tenues, des armes ou simplement des ressources. Vous l'aurez compris, la durée de vie de Shadow of the Tomb Raider est grande. Pour une partie simple, comptez déjà une bonne dizaine d'heures, et plus du double pour collecter tous les objets. Et si vous êtes motivé, plusieurs niveaux de difficulté sont présents, dont un particulièrement ardu qui supprime toutes les aides (marques d'exploration, instinct) et même les sauvegardes automatiques. Et non, les feux de camp ne sont pas légion dans la jungle amazonienne. De toute façon, il faut des ressources pour les allumer dans le plus haut niveau de difficulté, rendant la tâche encore plus compliquée, mais réaliste.