L’œuvre d’Akira Toriyama a droit à une adaptation vidéoludique. Alors, verdict ?
Seul sur le sable, les yeux dans l'eau. Mon rêve était trop beau.
Pour résumer simplement l’histoire de Sand Land, le monde est dévasté et désertique, l’eau se fait rare, la vie tourne au ralenti. Rao, un shérif, demande de l’aide à des démons car il est persuadé qu’une source est dissimulée quelque part. Le prince Beelzebub et son serviteur Thief partent à l’aventure avec notre ami.
Sand Land est un jeu de niche visant une communauté bien précise.
Le titre reprend donc les grandes lignes de manga, tout en y incorporant des phases venues de la série. Bandai Namco prend des libertés pour déformer certains aspects (comme le Slime du début qui survit alors qu’il est censé mourir) et ajoute des phases inédites pour proposer une expérience un brin longuet. Car oui, c’est bien ça le problème de Sand Land, c’est qu’il y a des passages redondants, répétitifs et parfois ennuyeux. Ces « missions » sont tout simplement là pour gonfler la durée de vie, mais vous vous surprendrez à bailler dans cet openworld.
Autre point à prendre en compte, le jeu est extrêmement aisé. Comme nous l’avons dit précédemment, nous évoluons tout au long de cette aventure, mais nous nous demandons « pourquoi ?». Et pour cause, les combats manquent de challenge, de piquant, c’est une production accessible à tous et pour tous. Par ailleurs, combien de temps nous a-t-il fallu pour arriver au bout du tunnel ? Comptez un peu plus de 35 heures.
Sand Land est un jeu de niche visant une communauté bien précise, et c’est vraiment dommage. Les personnes découvrant pour la première fois cette franchise, via le jeu, ne seront pas forcément attirées par les autres ouvrages. La faute à ? Aux longueurs et à la répétitivité. Les autres, ceux qui ont pu se délecter du papier de Toriyama et de la série, y trouvent tout de même leur compte. Les environnements sont superbes, l’ambiance est bonne, et il y a un petit « je-ne-sais-quoi » qui accroche les aficionados. En somme, nous avons là une expérience sympathique et simpliste, mais réservé uniquement aux amoureux de Belzé et ses amis.
Vous pouvez acheter Sand Land sur :
Testé sur PS5.
- ILCA amuse les rétines…
- Un doublage japonais de qualité…
- Une bonne prise en main, très accessible
- La customisation, délirante
- Une tonne de véhicules à contrôler
- Les nombreux clins d’œil à Dragon Ball
- Les musiques, en adéquation avec l’image
- … malgré quelques bugs visuels
- … mais les voix françaises manquent à l’appel, dommage
- Des longueurs, *bâillement*
- De la répétitivité dans la progression
- Vraiment (trop) facile
- Le contrôle des véhicules, déroutant
- La traduction, vraiment pas top
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