L’œuvre d’Akira Toriyama a droit à une adaptation vidéoludique. Alors, verdict ?
La puissance d’un petit démon
La prise en main de Sand Land est assez simple (et instinctive) dans l’ensemble. En effet, le joueur comprend dès les premières secondes les possibilités offertes par le jeu, à savoir courir, sprinter, sauter, attaquer. La caméra, elle, peut être gérée par le second joystick, bref, vous l’aurez compris, du grand classique en soi. Ici, nous nous promenons dans un monde ouvert désertique où divers secrets sont éparpillés à droite, à gauche ; comme des grottes et des lieux en hauteur.
Tout est là pour s’amuser avec une production à son image.
Et les affrontements dans tout cela ? Ils sont très faciles à assimiler. Nous avons la possibilité d’amorcer des coups faibles et forts, tout en exécutant des petits combos. Bien évidemment, nous pouvons également user d’une offensive explosive pour rapidement mettre à terre notre adversaire. En outre, le titre inclut des phases intéressantes pour varier un peu les plaisirs, comme de l’infiltration où nous devons nous faufiler derrière des caisses et autres parois, ramper dans des trous, marcher sur la pointe des pieds pour ne pas nous faire repérer par les opposants environnants.
Mais ce n’est pas tout, car il y a aussi des moments avec des véhicules. Nous pouvons utiliser différentes machines pour nous déplacer prestement mais aussi pour attaquer de gros adversaires robustes. Tanks, voitures, motos, robots, dinos, tout y passe ! Le gameplay est assez déroutant car, il faut appuyer vers l’avant (comme si nous déplacions un personnage) pour bouger, et la vue peut vite déranger et donner mal à la tête. Il faut donc dompter les deux joysticks en même temps, tout en gérant les offensives, cela peut en perturber certains. Un petit temps d’adaptation pour tout assimiler est esssentiel.
Par ailleurs, et tout comme nos personnages, il est possible de customiser ses machines pour les rendre plus puissantes. Ainsi, nous nous baladons et réalisons certaines missions pour récupérer des objets et booster nos véhicules. Autre point que nous apprécions, les développeurs ont inclus énormément des moyens de transport venant tout droit de Dragon Ball (autruche mécanique, motos des Androïdes / de Bulma, etc.). Un plaisir de retrouver ce genre de choses dans un titre tiré d’une licence forte de Toriyama. En parlant de personnalisation, nous avons aussi la possibilité de créer son lieu de repos / sa base. En effet, en nous rendant dans la ville de Spino, le joueur peut aménager une petite maison avec des meubles plus ou moins stylés ; à vous de voir ce qui vous plaît. En d’autres termes, tout est là pour s’amuser avec une production à son image, en se basant sur une franchise qui dormait depuis plus de 20 ans.
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