L’œuvre d’Akira Toriyama a droit à une adaptation vidéoludique. Alors, verdict ?
Du pur Toriyama dans un monde virtuel
Si vous ne connaissez pas Sand Land, sachez qu’il s’agit d’un one-shot / manga du grand Akira Toriyama, papa de Dragon Ball, qui a vu le jour en 2000. 24 ans plus tard, la franchise a fait son retour sur grand écran (lire nos impressions du long métrage), mais pas que. Une série a aussi vu le jour, et un jeu vidéo s’invite dans nos rayons. ILCA (Dragon Quest XI, One Piece Odyssey) s’est donc chargé de l’adaptation vidéoludique et, de prime abord, le titre a de quoi titiller. Nous avons terminé cette aventure, il est maintenant le moment de vous livrer notre verdict. Alors, sympathique ou pas ?
C’est fluide et pétant !
Commençons par la partie visuelle. Avant tout chose, notez que les développeurs ne laissent pas le choix du rendu. En effet, en nous rendant dans les paramètres, pas de « Qualité », ni de « Performance » en vue. Cependant, cela donne quoi ? Eh bien c’est très beau. La résolution est élevée, les textures sont nettes (idem en arrière-plan), et le framerate est stable, le jeu tourne dans les 60 fps. C’est fluide et pétant, que demander de plus ? En outre, nous ressentons la patte graphique du studio japonais, il y a une certaine similitude avec les assets de Dragon Quest XI.
La modélisation des personnages est au poil et reprend parfaitement le style du maître disparu. La firme a prononcé les contours noirs en ajoutant des traits par-ci, par-là pour amener une image typée manga / animé. En outre, nous traînons des pieds dans un monde ouvert plutôt bien réalisé ; bon en même temps, ce n’est pas compliqué car nous sommes plongés dans un monde désertique. Point fort de cette production, les jeux d’ombre et de lumière. C’est brillant et flashy, sublime ! Malheureusement, des imperfections sont présentes. Tout d’abord, nous avons rencontré des bugs collisions et quelques crashs. En nous promenant simplement dans une vallée, le jeu a planté. Ces défauts seront certainement peaufinés avec le temps via des patchs.
Concernant la bande-son, nous avons des mélopées en adéquation avec l’univers. Les notes ont une odeur d’aventure et s’excitent lorsque nous entrons dans une phase plus intense. Le doublage, lui, est soit en anglais, soit en japonais. Il est clairement dommage de ne pas avoir des voix françaises pour une meilleure immersion. Et pour cause, nos héros discutent (beaucoup) pendant nos escapades et nos affrontements, donc si vous n’êtes pas bilingue, impossible de se focaliser sur les sous-titres. Autre point, la traduction laisse à désirer, les altérités sont nombreuses entre les langues. Pour être plus explicite, Beelzebub est vulgaire en japonais (en même temps, c’est un démon) et est plus posé en français. Le personnage perd de son charme pour le coup.
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