TEST - Ride : un jeu de course pas comme les autres ?

À lui tout seul, le World Tour peut tenir facilement le joueur en haleine pendant près d'une vingtaine d'heures, dans un paramétrage de difficulté où les courses sont gagnées presque à tous les coups. Il ne se limite d'ailleurs pas aux simples courses, des duels nous demandant de dépasser un adversaire dans un certain temps imparti étant aussi de la partie, tout comme des tournois où il faut enchaîner des courses, des contre-la-montre, d'étonnantes "courses par équipe" où notre réussite dépend du score cumulé avec celui d'un coéquipier dirigé par l'IA, ou d'étranges "courses d'accélération".

Le faible nombre de circuits donne trop vite l'impression de tourner en rond.

Pour cette dernière épreuve, le concept est d'aller le plus vite, en ligne droite, sans possibilité de tourner le volant, avec pour seul objectif de passer les rapports au bon moment : la seule difficulté revient donc à avoir une moto suffisamment optimisée au départ. Si la variété des défis suffit à ne pas plonger dans la torpeur des simples courses qui s'enchaînent, le vrai renouvellement vient du changement régulier des catégories de véhicule, dont la puissance change un peu l'expérience (nous y reviendrons plus tard). En revanche, le faible nombre de circuits, seulement quatorze à dénombrer, donne trop vite l'impression de tourner en rond et de voir toujours les mêmes décors, et c'est bien dommage.

Pour conclure sur le contenu, nous avons également accès à un mode rapide, où nous pouvons choisir le tracé et le véhicule, en course comme en contre-la-montre, tandis qu'un mode écran partagé permet de retrouver les sensations de l'opposition sur un même écran, comme à la belle époque. Pour ce qui est du multijoueur, de simples courses à douze sont proposées, sans championnat ni système d'évolution ou classement en ligne.