Skylanders SuperChargers : La Wii et les 3DS reçoivent une version très spéciale du nouveau Skylanders, mais l'adaptation a-t-elle été réussie ?
Pour obtenir les 100 % dans Skylanders SuperChargers Racing, il est indispensable de posséder les nouveaux véhicules, mais aussi d'anciens objets magiques, sans tout cela, nous ne pouvons obtenir qu'environ 70 % de complétion.
Les parties en ligne se font malheureusement plutôt rares, dû au manque assez flagrant de participants...
De base, pour terminer tous les championnats, il faut compter environ 6 heures, ajoutons à cela tous les défis, et les quatre coupes et nous approchons de la dizaine d'heures, ce qui est très honorable pour un titre du genre. Mais ce n'est pas tout. Nous pouvons affronter des amis dans des courses en local, et pour la première fois dans la saga, un mode en ligne est enfin disponible (où sont les joueurs, cependant ?). De la même façon que les luttes en local, jusqu'à quatre personnes peuvent s'affronter sur toutes les courses. Sur Wii, il est également possible de faire le mode aventure à deux en écran partagé, un plus non négligeable pour cette plateforme maintenant oubliée. Sur la console de salon, le portail est en tout temps indispensable, un peu contraignant par rapport à l'aspect portable de la 3DS où il suffit de scanner une seule fois chaque personnage et véhicule, ce handicap se rattrape en proposant comme bonus exclusif la possibilité de reprendre les Trap de l'épisode précédent Trap Team, offrant des bonus supplémentaires. Et afin de proposer une maniabilité plus souple, toute la panoplie de manettes Wii est compatible, même le volant !
Si nous ne sommes plus dans l'univers coloré de Skylands, les courses de Pandergast sont aussi chatoyantes, et nous plongent dans des univers divers et variés. Des plaines, des trajets dignes d'aquaboulevard, ou des châteaux regorgeant de passages secrets... Tout est là pour ne pas s'ennuyer à faire en boucle les mêmes circuits fermés. L'ensemble des nouveaux véhicules et personnages fourmille toujours autant de détails et de couleurs. L'autre élément qui a toute son importance dans un jeu de course, c'est la fluidité, et de ce côté-là, la copie de Beenox s'en tire parfaitement. L'action reste fluide et rapide, et aucune saccade ni baisse de framerate ne vient gâcher la partie.
Quant au doublage, il est toujours d'aussi bonne facture, malgré une synchronisation labiale encore assez maladroite en français, mais l'humour est toujours aussi présent et amusant. Comme précédemment évoqué, le reste des protagonistes habituels manquant à l'appel, seul Flynn nous sort des commentaires de Pandergast. Les musiques rythment bien les courses, mais manquent, elles, de variétés et ne sont pas mémorables en dehors du thème principal.
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