TEST - Rainbow Moon : pouvoir du RPG lunaire, transforme-moi !

Au niveau des combats en eux-mêmes, Rainbow Moon propose un système de Tactical-RPG au tour-par-tour dans lequel le joueur déploit ses troupes (constituées au maximum de trois personnages) sur le terrain pour aller affronter les hordes de monstres qui parcourent le monde hostile.

Relativement traditionnel dans son approche, les phases d'affrontements vont crescendo et délivrent, au fur et à mesure de la progression des héros en expérience, de plus en plus de possibilités d'attaques, de soutien ou de défense grâce aux éternelles et indispensables skills (compétences) sur lesquelles SideQuest a énormément planché pour en créer plus d'une centaine. Parallèlement, la progression du niveau d'expérience des combattants permettra de gagner plus de tours de jeu d'affilés afin de compenser l'infériorité numérique de l'équipe du joueur face aux troupes belliqueuses mais la montée d'un niveau ne fera que donner un peu plus de points de vie et de mana aux personnages principaux. Les autres statistiques essentielles (la force, la vitesse, la défense, etc...) ne pourront être augmentées qu'en allant rendre visite à un "Savant" qui acceptera d'augmenter nos aptitudes en échanges de perles que nous obtenons en petite quantité après chaque victoire.

D'un point de vue stratégique, les placements revêtent une importance capitale même si nous aurions apprécié des différences de hauteurs qui auraient offerts des bonus/malus pour des classes fragiles comme les archers. Au lieu de cela, les zones de combats sont générées aléatoirement et ne différent qu'au niveau de leur forme générale ainsi que de quelques objets qui obstruent des cases, ce qui rend possible certaines stratégies d'attaque pour bien aligner ses adversaires ou pour mettre en place une tactique défensive en ne permettant qu'à deux ennemis de nous attaquer en même temps (au lieu de quatre si nous sommes trop à découvert). Par contre, l'écueil le plus important du titre se retrouve précisément dans la jouabilité des combats. En effet, SideQuest a permis que nous déplacions ou que nous faisions agir nos troupes via la croix directionnelle, ce qui est un choix un peu bizarre puisque le jeu adopte une vue isométrique... Résultat, il ne sera pas rare de faire des erreurs de déplacements ou carrément d'attendre bêtement que la skill de notre chevalier se déclenche alors que, pour une fois, il fallait déplacer un carré d'action autour de notre personnage avec une touche, puis valider avec une autre. Bref, SideQuest aurait du réfléchir à une méthode plus universelle et moins génératrice de confusion même si, avouons-le, nous finissons par nous y faire non sans y mettre quelques précautions pour ne pas gaspiller un tour de jeu qui pourrait s'avérer fatal en mode Hard. Heureusement qu'une défaite n'est pas handicapante en termes d'expérience et nous fera revenir sur la carte du monde avec notre leader à 1 HP. Restera au joueur à se refaire une santé chez le soigneur du coin avant de repartir à l'assaut.

Pour le reste, le jeu de SideQuest nous propose des PNJs donneurs de quêtes, autant scénaristiques qu'annexes, des soigneurs (que nous irons souvent voir en mode Hard), des marchands d'items en tous genres et d'équipements ainsi qu'un citoyen des bourgades qui nous permettra d'uploader nos statistiques de jeu sur les serveurs d'eastasiasoft afin de renforcer l'aspect "c'est moi qui ait la plus grosse" du jeu.