TEST - Prototype

Le commencement de Prototype se fait de manière directe : après une très belle cinématique d'introduction de qualité exemplaire, nous commençons par traverser un Time Square rougeâtre, rempli de deux types d'infectés : les morts vivants de base, très lents et arrivant en masse, et une sorte de "sur-infectés" très rapides et tout aussi dangereux, appelés molosses. 

Ces monstres ne seront pas les cibles principales du héros, Alex Mercer, car les premiers objectifs seront d'éliminer les membres du Blackwatch, une unité de l'US Army prête à tout pour venir à bout du virus. Après avoir mené à bien votre mission et découvert par la même occasion quelques-uns de vos pouvoirs, le jeu propose un effet narratif très connu : le passage que vous venez de jouer était en réalité l'un des derniers du jeu. Vous allez donc vous remémorer les évènements passés sous forme de flash-back. 

Deuxième type de rebondissement assez usé : le coup de l'amnésie. Passée cette première partie, vous incarnez Alex Mercer, amnésique donc, qui apprend à manier ses premiers pouvoirs. A ce moment, notre objectif sera de détruire des hélicoptères à l'aide tout ce qui nous tombe sur la main : voitures, échafauds et même les carcasses des premiers véhicules volants que vous aurez détruits ! Le second pouvoir que découvrira le protagoniste est sans doute celui qui donne à Prototype un aspect original, car Alex peut en effet assimiler les personnes autour de lui sous forme d'absorptions très sanglantes : maintenir une personne en l'air à l'aide d'un bras et la transpercer à l'aide de son poing, écraser sa tête avec ses chaussures, et bien d'autres encore. 

Outre ses aspects sanguinolents et assurément violents, l'assimilation possède trois avantages : celui en rapport avec l'histoire vous sera révélé sur cette page, les deux autres vous seront détaillés dans la partie gameplay. En absorbant des cibles, Alex peut prendre possession de la mémoire de ses victimes et ainsi découvrir de nouveaux éléments de l'intrigue. Des personnes liées au Blackwatch possédant des mémoires susceptibles de révéler le passé du héros seront automatiquement marquées sur la carte une fois que notre héros sera assez proche d'eux. Les séquences mémorielles sont propres à un chapitre de l'histoire, et les dialogues qui concernent l'infection de la population ou encore les moyens de lutte de l'armée sont vitaux si vous tenez à comprendre le scénario de A à Z.

L'univers a bien été mis en place avec ce système d'assimilation lié à l'intrigue. Toutefois, nous pouvons remarquer que le scénario est loin d'être original, l'histoire du méchant virus bactériologique lâché dans une grande ville ayant déjà été utilisée dans beaucoup de jeux et de films.