Project X Zone : Trop de mélange tue le mélange ?
Intéressant tout cela, n'est-ce pas ? Oui, le plaisir de balancer des attaques à la chaîne est là, tandis que nous avons droit à un savant mélange entre tactique et combat. Hélas, avec des mécanismes aussi simples et aussi peu évolutifs, cela donne naissance à une expérience répétitive comme jamais. Une fois le prologue passé, le gameplay n'évoluera quasiment peu ou plus, en dehors du nombre de personnages investis et de coups possibles. Du coup, du premier au quarantième et dernier chapitre, vous effectuez toujours les mêmes déplacements, toujours les mêmes schémas, toujours les mêmes combats, sans jamais être réellement mis en difficulté. Car de difficulté il n'y en a que peu ou pas : à chaque mission, un objectif différent nous est donné, consistant souvent à rejoindre un point de la carte avant le énième tour ou à tuer tous nos adversaires, en évitant au maximum qu'un ou deux duo(s) d'alliés soi(en)t éliminé(s). Sauf erreur, il vous suffira de veiller à leur santé pour ne pas perdre.
Malgré son gameplay simple et dénué d'évolutivité, il reste très plaisant, mais à petite dose.
Autre point très important, non seulement les combats sont redondants à souhait, mais ils sont aussi excessivement longs : comptez entre quarante-cinq minutes et une heure et demie par chapitre, soit des affrontements parfois éprouvants, voire un peu lassants. Ne vous y méprenez pas : le jeu n'est pas un supplice, loin de là. Malgré son gameplay simple et dénué d'évolutivité, il reste très plaisant, mais à petite dose.
La partie sonore est elle extrêmement soignée. Déjà, les doublages sont intégralement... japonais ! Le jeu étant principalement destiné aux connaisseurs des licences présentes dans le projet, toutes venues de l'archipel, la majorité des joueurs sauront apprécier ce "détail". En revanche, le texte est uniquement disponible en anglais, ce qui est très dérangeant à la vue du vocabulaire utilisé, des nombreuses blagues et phrases ironiques et des références aux innombrables univers mis en jeu dans l'histoire. Du coup, il devient encore plus difficile de suivre le scénario, de base déjà assez trouble, même en connaissant correctement la langue de Shakespeare. Pour en revenir aux sons, nous avons surtout droit à des bruitages parfaits et des musiques issues de toutes les sagas présentes, qui se déclenchent à chaque intervention des différents personnages, pour un vrai plongeon dans le passé.
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