TEST - Professeur Layton vs. Phoenix Wright: Ace Attorney – Le cross-over ultime entre en scène
par Auxance M.Professor Layton VS Ace Attorney : Quand deux des meilleures licences des portables de Nintendo s'associent, c'est forcément pour le meilleur.
Dans un premier temps, le jeu nous fait retrouver Luke et Hershel Layton alors qu'ils reçoivent une lettre d'un ancien élève du professeur, élève qui vient d'être victime d'un accident. Celui-ci témoigne de l'existence d'un mystérieux endroit dont il a aidé une jeune femme, répondant au nom d'Aria, à s'échapper. Il nous demande ensuite de la retrouver et de la protéger. Après de brèves péripéties, le duo se retrouve piégé dans la cité fantastique de Labyrinthia. C'est ensuite au tour du duo formé par Phoenix Wright et Maya, qui va croiser la route d'Aria, de vivre son lot d'aventures et également se retrouver projeté dans la forteresse.
Oui, à Labyrinthia, un lieu qui a tout de médiéval, la magie existe bien et c'est le postulat de départ fantastique très déroutant qui va être à l'origine de notre périple.
Oui, forteresse, car en dehors de Labyrinthia, il n'y a rien. Comment nos héros se sont-ils retrouvés dans cette cité sans connaître les raisons et les moyens de leur arrivée dans celle-ci, qu'est donc la ville imaginaire dans laquelle nous sommes, et surtout, pourquoi des actes de sorcellerie peuvent-ils être effectués dans cette ville ? À Labyrinthia, un lieu qui a tout de médiéval, la magie existe bien, et c'est le postulat de départ fantastique très déroutant qui va être à l'origine de notre périple. Nos personnages doivent défendre Aria, accusée de sorcellerie et qui devrait donc aller au bûcher, mais aussi enquêter dans la ville pour en déceler tous les secrets. Chef de village capable d'écrire le futur de ses citoyens et mystérieux alchimiste épargné par ceux qui sont contre la magie, la Grande Sorcière qui sème régulièrement le chaos, de mystérieux personnages encapuchonnés qui apparaissent à plusieurs reprises, les interrogations se succèdent, créant un univers unique, mystique et cohérent.
En dehors des personnages principaux, dont les aventures passées sont ici totalement occultées, et de quelques codes narratifs repris çà et là des deux franchises, les rappels aux licences qui donnent leur nom au titre sont inexistants ou passent comme des éléments qui auraient de toute manière collé au scénario, permettant ainsi à un néophyte de s'intéresser à cet épisode sans soucis. Sinon, que vous aimiez Professeur Layton ou Phoenix Wright: Ace Attorney, vous retrouverez assurément le plaisir de découvrir des protagonistes hauts en couleur, parfois fous et dans la surenchère comme dans les procès de l'avocat, parfois remplis de bons sentiments et d'humour naïf comme dans les enquêtes du professeur. Les tons se mélangent à merveille, et sont surtout au service d'une histoire d'exception.
Le scénario joue ainsi sur les non-dits et les ambiguïtés pour dresser un tableau dont très peu ne sauront déceler les secrets avant la fin. Mieux encore, le titre se permet le luxe de soulever de temps à autre des questions que le joueur ne se serait jamais posées, et qui sont pour autant toujours totalement crédibles et en accord avec les évènements passés, avant de nous envoyer une révélation qui a souvent de quoi laisser pantois. Les personnages sont également pleins de subtilités, rares étant les protagonistes principaux à être tout blanc ou tout noir, pour une confusion volontaire totale et réussie. Et que dire de la fin, absolument magistrale, dotée d'une tonalité unique et originale, qui devrait soulever les cœurs de nombreux joueurs et même en agacer certains par son énormité, pourtant si cohérente là où peu la verront venir. Malgré l'aspect complexe de certains passages scénaristiques, tout est bien expliqué sans nous prendre pour des enfants, dommage que quelques dialogues un peu parasites, souvent lors des procès, viennent parfois trop prendre le pas sur l'histoire principale.
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Excuse nous, excuse nous, on est pas trop au taquet à 3h du mat tu vois...