TEST - PES 2017 : le gameplay avant tout

À la lecture de ces lignes, vous pensez sans doute que PES est un chef d'œuvre qui aura su apporter tout ce dont rêvent les amoureux de jeux vidéo et de ballon rond ? La réalité est bien plus cruelle, car si nous avons droit cette année à un gameplay qui est une parfaite réussite (ou qui s'en rapproche), c'est autre part que le bât blesse. Entendez par-là des composantes importantes du jeu, comme le nombre de licences de clubs et équipes nationales qui a drastiquement baissé cette année avec la disparition de la Liga ! Seuls le FC Barcelone et l'Atlético Madrid y sont encore présents. Non, pas de Real Madrid, FC Séville, Valence ou autre. C'est bien dommage et difficilement acceptable. Toujours pas de Bundesliga ni de Premier League - cette dernière étant en partenariat exclusif avec EA Sports - si ce n'est Dortmund et Arsenal. La Ligue 1, quant à elle, est toujours présente, mais pour combien de temps ? Si cette année PES a perdu autant c'est sans doute parce que le retour des patchs dans une version plus simple d'utilisation et complète a permis à Konami de ne pas accorder autant d'importances à ses contrats avec les différentes organisations. Il est intéressant de savoir que les premiers patchs ont d'ores et déjà fait leur apparition à la sortie du jeu, signe que la communauté se montre réactive et donne, en quelque sorte, raison à l'éditeur japonais.

Sans être une référence, la Ligue des Masters est une alternative crédible à la concurrence.

Un footballeur, ça ne joue pas pieds nus ! Et sans doute pas avec une chaussure d'un noir sombre, non. De nombreux crampons sont ainsi disponibles que ce soit chez les dernières itérations de la Nike Mercurial ou les Adidas en Primeknit portées par G. Bale et L. Suarez, ou bien les petits acteurs du marché comme Puma et les evoSpeed. Là où Pro Evolution Soccer 2017 se trouve des défauts, ce n'est pas dans le gameplay ou dans la réalisation technique, mais dans son contenu qui manque cruellement de richesse comme nous l'avons dit. Si la Ligue des Masters s'autorise des changements agréables et des nouveautés qui viennent lui donner plus de consistance et d'intérêt, le reste des modes de jeu semblent ne changer que dans les détails, si ce n'est stagner. Ainsi le mode Ligue des Masters ou Deviens Une Légende profitent d'une certaine immersion avec des séances d'entraînement et des cinématiques en dehors du terrain, telles que les conférences suivant la signature d'un joueur. Sans être la référence, voyez plutôt la Ligue des Masters comme une bonne alternative au mode carrière de son concurrent, le défaut principal résidant dans l'absence de licences officielles ainsi que des effectifs qui ne sont pas à jour. En effet, pour rebondir sur ce point, il faut préciser que les versions physiques n'ont pas d'effectifs à jour - c'est-à-dire pas de Pogba chez Man Red ou de Morata au Real Madrid - et le seul moyen reste de passer par une connexion au PSN ou Xbox Live. Pas très pratique pour une partie des joueurs, aussi peu nombreuse soit-elle.

Pour ce qui est des modes en ligne, il est très difficile d'en parler sachant qu'au moment où nous écrivons ces lignes les serveurs sont en cours de déploiement, des problèmes surviennent et il est difficile de pouvoir se forger une opinion sur l'expérience qui nous est proposée en réseau. Il faudra sans doute s'attendre à une expérience similaire au 2016 si ce n'est les changements de l'interface intervenus dans l'optique de proposer une navigation plus simple et ergonomique, ainsi que des améliorations du mode MyClub qui se peaufine année après année à son rythme.