TEST - PES 2017 : le gameplay avant tout

Les crampons sont chaussés, les maillots repassés, le stade est en ébullition et les supporters n’attendent que ça : la réussite d’Edinson Cavani. Elle n’arrivera peut-être pas sur les terrains, mais manette en main. C’est la nouvelle saison de football, mais aussi des simulations qui vont avec et quand nous parlons simulation, c’est bien sûr de PES 2017 qu’il est question.

Deux ans maintenant que la licence a fait son retour sur consoles de dernières générations, après avoir volontairement éclipsé la transition en 2013 pour mieux préparer l’année 2014. Le cru qui nous est offert depuis le 15 septembre 2016 est censé placé la barre plus haut en termes de gameplay, avec un contenu enrichi, tout en nous rappelant que FIFA n’est pas seul dans le paysage vidéoludique. Est-ce que Pro Evolution Soccer 2017 y arrive ? Notre test vous donnera des éléments de réponses, mais autant vous dire qu’avec PES 2017, nous y trouvons autant de qualités primordiales que de défauts problématiques.

Avec les licences de compétitions UEFA, Champion’s League et Europa League, PES s’adjuge le droit de nous plonger dans des ambiances de soirées européennes. Si la licence profite de cela depuis quelques années, c’est sur d’autres points que les attentes se font nombreuses. Comme à chaque fois, les améliorations graphiques sont à chercher dans les détails. Le nombre de joueurs modélisés est plus grand, avec une meilleure qualité. Contrairement aux années précédentes, pas besoin d’attendre une quelconque mise à jour tardive pour profiter des visages de stars montantes comme Riyad Mahrez ou Anthony Martial entre autres. L’éclairage et les effets de particules jouissent eux aussi d’améliorations notables, précisément lors de matchs de nuit. Les sonorités sont quant à elles réussies et toujours fidèles à la licence, les stades se font entendre même si nous ne ressentons pas de différence entre les publics d'une enceinte à l'autre.

Les commentaires sont toujours assurés par le même duo : Daren Tulett et Grégoire Margotton, une continuité qui a du bon, mais qui peut aussi lasser certains habitués de la licence, nous pensons surtout aux interventions « comiques » de Darren Tulett qui sont certes amusantes les premières fois, mais deviennent vite lourdes au bout de la 99e. Il serait peut-être temps de revoir la formule avec quelque chose de plus sobre. Autre point noir, et pas des moindres : les stades sous licences sont peu nombreux, à tel point que nous en viendrions même à jouer uniquement au Camp Nou. C'est bien dommage, car les carences de contenus dues aux licences sont nombreuses. Toujours est-il que si nous en jugeons les stades modélisés, le travail est remarquable. Le Camp Nou est reproduit dans les moindres détails, et lors des dégagements du gardien la vue plonge au sein du stade, c'est tout simplement beau à voir, tout comme les cinématiques d'entrées sur le terrain qui sont superbement bien réalisées, provoquant constamment une petite excitation d'avant-match.