Johnny et Kinzie font un petit séjour en Enfer.
L'expérience mise donc tout sur le gameplay et la réalisation d'une centaine de quêtes "annexes". La plupart des défis sont inspirés de ceux présents dans les précédents épisodes, avec de la destruction de décors, de l'élimination d'ennemis à la chaîne, de la capture de base, des courses contre-la-montre... Du déjà-vu, la plupart du temps, mais toujours avec un twist infernal qui permet tout de même de renouveler les enjeux. Ceux-ci restent très plaisants, mais ne proposent que peu de challenge, la médaille d'or accessible à chaque défi étant souvent décrochée dès le premier essai.
Le "scénario" peut en effet être bouclé en trois heures.
Il y a également plusieurs objets à collecter, comme des journaux secrets, des glyphes donnant accès à des armes rares, et surtout les inévitables clusters. Éparpillés par centaine sur la carte, ils permettent d'améliorer nos compétences, qu'elles soient offensives ou liées au déplacement. Dès le début de l'aventure, nous avons en effet accès à un super sprint et au vol, qui permettent directement de se mouvoir à toute vitesse et de défier la gravité pour explorer une carte dans toute sa largeur et toute sa verticalité. Résultat, toute l'aventure se vit à cent à l'heure, au sens propre comme au sens figuré. Le "scénario" peut en effet être bouclé en trois heures, en effectuant de nombreuses quêtes annexes pour débloquer les missions "principales", tandis que le 100 %, à l'exception de quelques défis permanents un peu tirés par les cheveux, peut facilement être atteint en six ou sept heures.
Globalement, Gat Out of Hell manque de rythme, les déplacements à toute vitesse laissant souvent la place à des affrontements simples, mais longs et laborieux, la faute à un arsenal bien menu et mollasson manié par des protagonistes à l'épreuve des balles, face à un bestiaire ennuyant. Les armes manquent en effet grandement de variété et d'originalité, ce à quoi la licence ne nous avait plus habitués. À noter que nous pouvons incarner au choix Johnny ou Kinzie, seul ou en coopération, ce qui n'a cependant aucune incidence sur la maniabilité.
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