Johnny et Kinzie font un petit séjour en Enfer.
Reste alors l'univers du jeu, à savoir le décor de New Hades, pour sauver la mise. Les environnements sont en effet très sympathiques, avec une ambiance volcanique et pourtant très légère omniprésente. La ville se laisse parcourir avec plaisir, mais la faute à des déplacements hyper rapides, nous ne nous attardons jamais sur un point particulier de la carte, celle-ci manquant d'ailleurs de singularités marquantes. L'ambiance sonore est sur la même teinte, avec des musiques loin d'être accrocheuses et un doublage anglais monotone, en dehors des rares cinématiques, plus pêchues.
Passons finalement sur la qualité graphique et technique du titre, toujours aussi discutable. Les graphismes cartoonesques servent encore une fois de cache-misère à un produit aux qualités esthétiques pauvres, avec des animations rigides, des visages inexpressifs, un sens du détail très relatif et une redondance des environnements gênante. La gestion des collisions donne trop souvent lieu à des arrêts de déplacements là où ceux-ci n'ont pas lieu d'être, ou à de courts kamoulox visuels dérangeants.
Gat Out of Hell est-il une déception ? Pas tant que ça. Certes, avec un scénario inexistant, un univers sous-exploité, un manque de loufoquerie et des combats qui manquent de pêche, le titre est loin de s'indiquer comme un indispensable de la série. Néanmoins, pour ceux qui ont apprécié le gameplay véloce du dernier volet et qui souhaiteraient avoir accès à une nouvelle gamme de défis originaux, pendant une durée pas si indécente que ça pour un stand-alone à ce prix, il n'y a pas spécialement de quoi passer outre cet épisode. Un vrai chapitre de transition en somme, qui ne se destine pas à tous les joueurs qui suivent la série, mais qui saura contenter ceux qui ont apprécié la licence pour son gameplay.
- Le plaisir de parcourir New Hades à fond les ballons
- Une palanquée de défis exploitant le gameplay
- Le scénario qui tient sur un post-it
- Un manque généralisé de rythme, d'âme et de corps
- Le déficit de bouffonnerie
- Graphiquement toujours à la traîne
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