Johnny et Kinzie font un petit séjour en Enfer.
Après les évènements de Saints Row IV, notre fine équipe met la main sur un Ouija, et s'amuse à invoquer les esprits. Problème, c'est un certain Satan qui va répondre et happer notre protagoniste dans New Hades, version urbaine des Enfers. Il estime en effet qu'en tant que meurtrier de masse assumé, notre héros est le meilleur parti pour sa fille, Jezebel, et compte le marier à sa progéniture. Heureusement, nos amis Kinzie et Johnny Gat sont là, et vont tout faire pour sauver le chef des Saints de son malheur.
Aucune surprise, aucun rebondissement.
Avec un tel pitch, il y a de quoi s'attendre à un scénario et des missions aussi loufoques que les défis les plus délirants des derniers épisodes. Et pourtant, il n'en est rien. En effet, Gat Out of Hell a la particularité de ne proposer qu'une campagne composée de quelques missions, à l'intérêt franchement limité. Pour débloquer chacune d'entre elles, il faut attirer l'attention de Satan en mettant le souk dans New Hades, c'est à dire en effectuant une palanquée de missions secondaires.
Il ne reste ainsi de cette campagne ridiculement courte d'une poignée de quêtes nous faisant croiser des figures historiques comme Vlad l'Empaleur, Barbe Noire et Shakespeare. Certes, ces personnages possèdent une personnalité intéressante et un humour original, mais ils sont totalement sous-exploités et se font vite oubliés, tout comme Satan et Jezebel. Côté Saints, la clique, absente des Enfers, se fait muette, le protagoniste est lui kidnappé donc jamais visible, et les personnages de Gat et Kinzie ne sont à l'honneur que dans quelques scènes. Bref, côté histoire, il n'y a aucune surprise, aucun rebondissement, presque aucun enjeu, et donc aucun intérêt.
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