Wolfenstein: The Old Blood : B.J. Blazkowicz de nouveau sur le front pour lutter contre une menace pire que le IIIe Reich.
Si Wolfenstein: The Old Blood n'innove pas vraiment sur la partie technique, le gameplay reste lui aussi un décalque du précédent opus. Heureusement, de nouvelles armes sont présentes. Blazkowicz récupère en effet rapidement un tuyau, qui certes est moins original que le cutter laser, mais qui devient rapidement son meilleur ami. L'arme permet, en plus d'éliminer les ennemis en toute discrétion, d'atteindre des plateformes hors de portée, d'ouvrir des portes à la manière d'un pied de biche, et même de grimper aux murs. Seul hic ? Comme le tuyau possède deux formes (deux petites barres ou une grande), il faut souvent supporter l'animation réunissant ou divisant l'objet. Deux secondes qui se répètent très souvent, et peuvent parfois faire la différence lors de séquences d'infiltration délicates. D'autant plus que les ennemis sont toujours imprévisibles, soit totalement aveugles, soit avec une vision d'aigle.
Il est toujours possible de terminer une séquence de plusieurs manières.
Le sac à dos de B.J. est plutôt rempli, et outre les pistolets, fusils d'assaut et à pompe, le joueur trouve enfin un fusil à verrou, avec une lunette par la suite, un pistolet lance-grenades et surtout un fusil à canon scié, qui se révèle très utile dans la seconde moitié du jeu. Un arsenal toujours aussi jouissif, permettant au joueur de s'adapter à toutes les situations, et d'éliminer des soldats nazis de toutes les manières possibles. En effet, si l'approche violente, en tirant sur tout ce qui bouge, est celle la plus exaltante, la majorité des niveaux peuvent se faire en toute discrétion.
Qu'importe, d'ailleurs, le niveau du joueur, il est toujours possible de terminer une séquence de plusieurs manières, sauf évidemment lors des combats contre les boss. Concernant la variété, le titre propose une phase de rail shooter des plus classiques, d'autres moments qu'il serait dommage de spoiler ici, mais surtout un changement de ton dans la seconde partie, basculant le jeu vers un mélange de FPS et de survival-Horror. Pour rappel, ici la santé ne remonte pas entièrement toute seule, il faut récupérer des trousses de soin ou des armures, à l'ancienne en somme.
Pour ce qui est du contenu, encore une fois rien de très nouveau, Wolfenstein: The Old Blood n'étant pas avare en secrets à débloquer. Il est en effet possible de piquer un somme pour revenir en 1984 à l'époque de Wolfenstein 3D, de fouiner à gauche à droite pour trouver des lingots d'or ou d'explorer les environs pour trouver des passages secrets. Un point sur la durée de vie enfin, le jeu se terminant en ligne droite, en mode normal (« Don't Hurt Me. ») en quatre heures. Une durée raisonnable, mais le titre prend tout son sens en parcourant les niveaux en long en large et en travers, mais surtout en difficulté maximale (« I'm the Death Incarnate ! ». En clair, il y a de quoi faire.
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