TEST - NieR: Automata - Un savoureux mélange des genres

Pour ce qui est des composantes purement jeu de rôle de NieR: Automata, nous avons bien évidemment les quêtes, dont certaines sont de vraies petites histoires évoluant au fil du scénario et de la découverte de certains lieux (comme aider un couple de résistants). Celles-ci nous récompensent par divers objets utiles (soins, matériaux, puces de fonctionnalités, argent...) et de l'expérience, que nous accumulons également au fil de nos victoires afin de monter en niveau. Il est d'ailleurs possible d'échouer pour certaines, rendant le poids de nos actions plus lourd. La pêche dans les points d'eau est aussi de la partie, notre Pod servant alors d'hameçon, et bien que le système soit des plus simples (lancer le Pod avec une touche, le ramener avec une autre) nous sommes loin du fun que peut procurer la pêche dans Final Fantasy XV par exemple. Dommage, mais ce n'est qu'un minuscule détail.

Un gameplay diversifié et de multiples possibilités de personnalisation.

Les objets lootés sur les ennemis, dans la nature ou dans des coffres (dont certains ne s'ouvrent qu'à l'aide de piratage) peuvent être revendus ou utilisés afin d'améliorer les armes qui possèdent plusieurs niveaux. Celles-ci sont achetables en magasins ou à découvrir tout au long de nos escapades, et comportent différents types allant du gantelet, au sabre en passant par la lance, de quoi diversifier encore une fois le gameplay. 2B pouvant s'équiper de deux armes à la fois (une pour les attaques légères et l'autre pour les fortes), libre à vous d'essayer plusieurs combinaisons selon les situations. D'ailleurs, deux slots d'armes peuvent être préremplis et sont interchangeables à la volée en combat avec la croix directionnelle. Nos amis les Pods, car oui nous pouvons en obtenir plusieurs, peuvent également être échangés à la volée de cette manière et sont modulables au niveau de leurs compétences, à acheter principalement. Ces programmes de Pod permettent par exemple de tirer un rayon laser, d'assommer les ennemis avec un marteau d'énergie ou de détecter des objets cachés. Et nos compagnons volants disposent eux aussi de niveaux comme les armes. 

La monnaie du jeu, les G, permet non seulement l'achat d'armes et d'objets de soin, mais aussi de puces de fonctionnalité, élément principal dans la personnalisation et l'évolution de notre personnage. Parmi elles, certains modules de l'ATH (barre d'expérience, emplacements sur la mini-map...) doivent carrément être achetés en magasin - une satire des dérives actuelles de l'industrie ? -, et sont ensuite à équiper. Les autres puces, classées en plusieurs catégories (Attaque, Défense, Bonus...) permettent de s'accorder des bonus parfois salvateurs - la guérison automatique nous aura bien sauvé la mise - et offrent une nouvelle fois de multiples possibilités de personnalisation selon notre style de jeu. Des profils préenregistrés (Attaque, Défense et Équilibré) sont de plus disponibles pour celles et ceux ne voulant pas trop se prendre la tête avec les puces.

Attention toutefois à vos morts sur le champ de bataille, car si un nouveau corps est mis à disposition, les puces équipées restent quant à elles sur la dépouille, qu'il est alors nécessaire de récupérer comme c'est le cas dans Nioh. Et en activant les fonctionnalités réseau, ce sont les corps des autres joueurs que nous pouvons récupérer - une bonne façon de se soigner durant un combat de boss - et même rallier à notre cause.