Metal Gear Survive : Un spin-off bien goûtu, ou sans plus ? La réponse sans plus attendre..
Metal Gear Survive se passe juste après Metal Gear Solid V: Ground Zeroes. Lors de la fuite de Big Boss, un trou de ver se forme dans le ciel et absorbe les hommes environnants, ainsi que le matériel. Nous incarnons un soldat envoyé en mission pour secourir ses camarades, mais pas que. Une infection étrange se propage, nous nous devons de trouver un remède dans ce monde parallèle (connu de tous, coucou The Phantom Pain) empli de créatures lugubres.
Les secondes, les minutes, les heures défilent pour rien par moments.
Vu comme ça, bien que le scénario soit rocambolesque, l'histoire a de quoi attirer. Sauf que... Plus nous avancions, et plus nous trouvions cette nouvelle péripétie plate. C'est un peu comme si vous montiez dans une montagne russe, la première descente est excitante, la fin du tour est molle et peu stimulante. Pour arriver au bout de cette aventure, comptez une quinzaine d'heures ; du moins pour les plus débrouillards. En effet – et comme dit précédemment – tout n'est pas clair, la recherche de ressources est de plus quelque peu fastidieuse. Les secondes, les minutes, les heures défilent pour rien par moments ; refaire sans cesse les mêmes choses, c'est assez frustrant. Comment casser cette lassitude ? En basculant en multijoueur.
Ici, des compères nous rejoignent dans notre quête afin de nous prêter main-forte. Et là, magie, Metal Gear Survive devient plus léger. La jauge de faim ne s'emballe plus, certains ustensiles sont délivrés à outrance, c'est la fête. S'amuser à plusieurs est donc primordial afin de récupérer des objets pour notre partie en solitaire. Vous le sentez venir le « mais » ? Alors, forcément, une certaine folie s'empare de nous durant ces phases, mais nous remarquons que différentes personnes sont boostées plus que d'autres, et que le jeu (ardu sous divers aspects) nous pousse à passer par la case « dépenser ».
Car oui, des microtransactions sont là pour nous faciliter la vie. En solo ou à plusieurs, nous avons l’impression que le studio nous dit constamment « allez, tu sais que c'est compliqué, tu ne veux pas souffler un peu ? ». Mais là où nous avons littéralement explosé de rire, c'est en apercevant qu'il fallait payer pour avoir une deuxième sauvegarde ; oui, oui, le truc de base que nous avons dans la plupart des jeux. C'est... sérieux ? Et pour couronner le tout, ne pensez pas partir en vacances chez mémé au fin fond de la campagne avec votre plateforme et ce « MGS », la galette ne se lancera pas sans Internet, même pour y jouer dans votre coin. De quoi faire grincer des dents.
Commenter 2 commentaires
Complètement d'accord j'arrive franchement pas à comprendre comment ils ont pu sortir un jeu pareil.
J’espère quand même que les fans de la licence ( et les autres aussi hein, pourquoi pas..) ne se laisseront pas bernés trop facilement