Metal Gear Survive : Un spin-off bien goûtu, ou sans plus ? La réponse sans plus attendre..
Qui n'a pas entendu parler de l'affaire Konami et Kojima ? Bien que le célèbre développeur ne fasse plus partie de l'entreprise, la firme japonaise n'abandonne pas l'une de ses licences phares, Metal Gear. Une nouvelle team a vu le jour dans les locaux afin de donner vie à un spin-off quelque peu intriguant, Metal Gear Survive. Au programme ? Du décalé et de la survie ! Nous nous sommes plongés dans cette production. Verdict ?
Il manque ce je-ne-sais-quoi pour en mettre plein les mirettes.
Visuellement, les développeurs ne se sont pas fatigués puisque nous retrouvons des lieux quelque peu connus des fans, des environnements tirés d'un autre titre, Metal Gear Solid V: The Phantom Pain. Ainsi, nous nous baladons dans un monde désertique qui n'amuse pas spécialement la rétine. Dans l'ensemble, c'est propre, mais cela ne va pas au-delà. Les animations sont simplistes, les textures sont très sommaires et poppent souvent à l'image, un léger flou cache les imperfections en arrière-plan, et la modélisation des personnages est quelconque.
En d'autres termes, il manque ce je-ne-sais-quoi pour en mettre plein les mirettes et faire vibrer. Notre protagoniste (conçu à notre effigie) n'a pas cette intensité visuelle qui lui donne un charisme héroïque. Une certaine monotonie s'installe, nous visionnons encore et encore les mêmes choses, mais sous une tonalité différente selon l'heure de la journée. Bref, il n'y a pas cette puissance graphique qui marque les esprits. Des points positifs ? Le jeu est fluide globalement, la végétation est dense et vivante (quand il y en a), et les phases dans la Cendre, une sorte de brouillard, donnent une impression de jouer à un survival-horror digne d'un Silent Hill.
Du côté de la bande-son, ce n'est pas fou. Le titre joue principalement sur l'ambiance et les effets sonores durant les sessions d'exploration. Des bruits de pas, de vent, de gravats... et c'est tout. Les moments emplis d'action, eux, sont orchestrés par des notes plus ou moins électriques sans réellement titiller les esgourdes. Les voix japonaises sont agréables à écouter et représentent un plus non négligeable.
Commenter 2 commentaires
Complètement d'accord j'arrive franchement pas à comprendre comment ils ont pu sortir un jeu pareil.
J’espère quand même que les fans de la licence ( et les autres aussi hein, pourquoi pas..) ne se laisseront pas bernés trop facilement