TEST - Metal Gear Survive : il y a à boire et à manger dans ce jeu

Si vous avez l'habitude des Metal Gear, de prime abord, vous allez retrouver vos réflexes. En effet, la prise en main de base ne bouge pas d'un poil. Courir, grimper, ramper, viser, tirer, rien n'a changé. L’équipe de développement apporte un nouveau facteur intéressant, la survie. Ici, le joueur se doit d’être en permanence en alerte pour ne pas mourir seul dans un monde hostile.

Il est vraiment difficile de tout assimiler dès le départ.

Et pour cause, la faim et la soif nous guettent constamment. Trouver des vivres est donc primordial pour faire battre notre petit cœur virtuel. Comment ? En rôdant dans les environs, en débusquant des chèvres, en trouvant de l'eau croupie, en cultivant nos propres rations... Chose amusante, notre protagoniste peut subir des effets secondaires, nocifs, à cause de produits insalubres. Endurance amoindrie, vision troublée, vitalité réduite, il faut bien gérer ses provisions pour ne pas perdre la boule.

Pour souffler dans cette histoire oppressante, nous avons accès à une base que nous pouvons faire évoluer tout au long du jeu. Ainsi, en accueillant et en prenant soin de survivants, ce lieu de « campement » devient plus gros, plus robuste. Par ailleurs, débusquer du monde est essentiel pour protéger les lieux. Pour sûr, d'étranges créatures – des sortes de zombies – viennent attaquer, il faut des bras solides et en pleine santé pour les massacrer. En parlant de cela, il y a des phases se basant sur la défense. Des hordes d'ennemis viennent chercher les embrouilles, avant de se lancer dans un affrontement, qui nécessite donc de la préparation. En vadrouillant par-ci, par-là, il est possible de dégoter des objets en tout genre pour concevoir du matériel pratique. L'arsenal est assez monstrueux, mais au départ, nous traînons des pieds sans savoir quoi faire exactement pour avancer. Nous combinons alors tout et n'importe quoi pour avoir quelque chose entre les mains.

Les missions divertissent les premières minutes, puis deviennent lassantes au fil des heures qui passent. Bien que ce côté répétitif soit présent, certains moments nous poussent à progresser. Nous courons un peu partout afin d'explorer des zones ardues. Des terrains sont infestés par de la Cendre (brouillard) qui réduit considérablement notre endurance ; le port d'un masque à oxygène est important ici. Cependant, l'envie de fouiller est bel et bien présente pour trouver des ressources.

Le gameplay est lourd, les informations trop nombreuses, il est vraiment difficile de tout assimiler dès le départ. Il faut refaire encore et encore les mêmes gestes pour bien comprendre toutes les facettes de cette production. Une fois les commandes maîtrisées, Metal Gear Survive devient un peu plus souple, mais il faut d'abord endurer et subir pour avoir l'honneur de se relaxer un brin les méninges.