TEST - Mario Sports Superstars : cinq fois plus de sports, mais pas cinq fois plus de plaisir

Passons maintenant au golf, qui représente une autre paire de manches. Au début il suffit de frapper la balle avec un menu de commandes simples qui, couplées à une bonne compréhension des conditions météorologiques et de la topologie du terrain, nous permettent souvent d'atteindre le trou en assez peu d'essais. Mais dès le départ, la sévérité de l'intelligence artificielle, très douée dans ses coups, se fait ressentir, et il faut donc « muscler notre jeu » pour rivaliser. Il faut alors utiliser une palette de coups secondaires, basés sur l'adresse et la précision dans le timing, et c'est loin d'être aisé pour apprendre à la maîtriser comme il se doit. Là, croyez-nous, il faudra s'accrocher pour réussir les épreuves les plus difficiles, le défi prenant alors un peu trop le pas sur l'épanouissement du joueur.

Ces cinq expériences sont des plus simples.

Enchaînons avec le baseball, un poil compliqué à aborder, mais qui devient plus sympa à jouer une fois les mécaniques de base appropriées. En tant que batteur, il faut bien placer notre batte lors du lancer adverse pour envoyer la balle le plus loin possible, avec une fois encore des super coups à lancer une fois la jauge dédiée remplie. Le timing de frappe étant assez serré, le challenge est au rendez-vous. Lors du lancer, nous avons le choix de notre type d'envoi qui, couplé à jeu de timing, rend plus ou moins difficile la tâche de l'adversaire : si contre un vrai joueur, la variété de coups est intéressante, elle n'apporte pas grand-chose contre l'I.A., qui prend souvent la balle. Dommage que nous n'ayons que peu d'influence sur le jeu une fois la balle tirée, avec seulement la possibilité de demander à nos joueurs de poursuivre leur course ou l'arrêter du côté des attaquants. Le baseball se laisse donc jouer, sans plus.

Terminons avec l'équitation, de « simples » courses d'obstacles avec des sauts et des sprints, ainsi que des éléments à récupérer pour remplir notre jauge d'endurance ou de boost. Notre grand regret restera l'absence totale de power ups, qui aurait pu rendre ces parties finalement assez mornes beaucoup plus fun, tel un Mario Kart. Une expérience annexe sous forme d'élevage vient cependant grossir le concept, avec la possibilité d'élever des chevaux et d'augmenter leurs points de statistiques, utile lors des parties les plus corsées.

Vous l'aurez compris à la lecture de ces chapitres où chaque sport est résumé n quelques lignes : ces cinq expériences sont des plus simples, ce qui n'enlève cependant pas grand-chose à leur efficacité. Nous attendions cependant plus de chaque gameplay, où à chaque fois quelque chose pêche, en terme d'ergonomie, de plaisir, de difficulté ou de profondeur de jeu.