TEST - Lucius II: The Prophecy - Une prophétie de mauvais augure ?

L'histoire de Lucius II: The Prophecy reprend là où le premier opus s'est arrêté, donc si jamais vous n'avez jamais terminé Lucius, et que vous ne souhaitez pas être spoilé, vous pouvez d'ores et déjà vous arrêter de lire. Nous retrouvons donc Lucius qui, suite à l'incendie du manoir de ses parents, vient d'être amené à l'hôpital psychiatrique de St Benedict, là où il est né. Après une longue période sans nouvelles de son père, Lucius retrouve finalement ses pouvoirs un jour où le personnel lui fait subir des électrochocs, mais aussi, et surtout, car Lucifer a de grands plans pour lui.

Cela devient vite répétitif, même si les différentes façons d'éliminer les adultes viennent diversifier un tant soit peu la chose, tout comme la ville une fois sortis de l'hôpital.

S'ensuit une histoire ressemblant à un mauvais feuilleton où Lucius apprend qu'il n'est pas le seul fils du diable, et qu'il existe des fans de lui-même dans l'hôpital. Le jeune garçon va donc poursuivre ses adeptes, mais aussi quiconque connaîtrait la moindre chose sur lui, ou son frère. Cet intrigue sert de prétexte pour explorer les niveaux, et accomplir les missions qui consistent bien souvent à récupérer des clés en tuant le personnel, pour obtenir un objet. Certaines missions nécessitent aussi de tuer une personne spécifique, mais là encore il faudra récupérer une clé sur le personnel de l'hôpital pour accéder à la chambre du patient. Cela devient vite répétitif, même si les différentes façons d'éliminer les adultes viennent diversifier un tant soit peu la chose, tout comme la ville une fois sortis de l'hôpital.

Côté gameplay, c'est assez simple une fois qu'il est appréhendé, les premiers essais étant bien souvent désastreux. Tout comme le premier opus, il suffira d'un appui sur la touche E pour récupérer un objet, puis sur G pour le ranger dans l'inventaire limité, mais assez bien pensé, accessible par la touche I. Certains objets peuvent êtres combinés, permettant ainsi d'empoisonner, tirer des clous ou même du sel pour réaliser un véritable massacre. Il est désormais possible de choisir ses pouvoirs, puisque dès qu'un niveau est gagné, il faut distribuer des points de pouvoirs parmi le contrôle mental, le contrôle d'objet et le contrôle du feu. Le premier est utile pour contrôler les personnages, et ainsi les diriger vers une mort lente et douloureuse, le second permet d'atteindre des objets trop éloignés pour notre petit garçon, et le dernier de réaliser un véritable feu de joie. Chacun est accessible via la touche correspondante une fois débloqué, ce qui offre une utilisation rapide et efficace.

Toutefois, certains objets sont difficiles à contrôler, comme les défibrillateurs dans l'hôpital, et c'est bien là que le bât blesse. Cet objet, comme d'autres, peut être très pratique dans certains cas, mais gare à ne pas se faire repérer lors de l'utilisation. Si tel est le cas, il faudra alors soit s'échapper, soit attendre de se faire attraper, sacrifier un peu de vie et bénéficier ainsi de quelques secondes de répit, pour mieux électrocuter l'adulte.