TEST - Life is Strange: Before the Storm - Une quête d'identité poignante, pour adolescents d'hier et d'aujourd'hui
par Auxance M.Life is Strange: Before the Storm : Le préquel de l'aventure de Max Caufield en trois épisodes est terminé, qu'en avons-nous pensé ?
Sinon, il y a quelques séquences qui sortent de l'ordinaire, comme une aussi improbable que jouissive partie de jeu de rôle sur plateau avec des camarades de l'université, qui n'a d'autre vocation que de renforcer le réalisme. Mais globalement, les mécaniques entre choix de dialogues et point and click finissent par ennuyer, surtout quand des scènes aussi prenantes que longuettes se laissent plus regardées que jouées. Nous avons le plus souvent joué la manette posée à côté de nous, avec un retour vers celle-ci lors des rares interactions demandées, tant la plupart des séquences de dialogue ne nécessitent que peu notre intervention.
[Le jeu] va même jusqu'à titiller le sujet des amours adolescentes si le joueur s'engage dans cette direction.
Vous l'aurez compris, Life is Strange: Before the Storm délaisse un peu sa technique et son gameplay au profit de son scénario et son univers. Et là, même si tout le monde aura un ressenti différent face à ce récit marqué, le résultat est nettement plus réussi. Nous suivons donc Chloe Price, alors que son père est décédé quelques mois plus tôt, que sa mère fréquente un compagnon qu'elle déteste, et que sa meilleure amie l'a quittée pour une nouvelle ville. En pleine crise d'identité, elle va faire connaissance avec Rachel Amber, la fille la plus cool du bahut, qui malgré les apparences n'est pas aussi sage et parfaite que laisse penser sa réputation.
S'ensuit la naissance d'une relation forte en émotion, qui explore les ressemblances et les différences du duo, nous permet de parler de leurs failles et de leurs forces, et va même jusqu'à titiller le sujet des amours adolescentes si le joueur s'engage dans cette direction. C'est simple, c'est mignon, c'est efficace. Bon, nous n'allons pas vous le cacher, au début, nous avions quand même un peu envie de mettre des tartes à la jeune et insolente Chloé qui, certes, n'a pas été épargnée par la vie, mais qui a souvent juste le choix entre être désagréable ou détestable. Le récit la fait mûrir au fil du temps, et heureusement, car l'expérience dure autour de huit heures. Le contenu solide, espacé, s'est laissé apprécier malgré ses longueurs, ce qui sera probablement un peu moins le cas si vous faites les trois épisodes d'une traite.
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Heureusement que je l'avais fait grâce au PS+.
Le 2nd a l'air pareil du coup je passerai mon tour . Merci encore pour ce test.