TEST - LG G3 : la très haute définition à la sauce coréenne

Niveau puissance, le LG G3 est équipé du couple classique du moment, à savoir le Snapdragon 801 et son Adreno 330 ainsi que 2 Go de mémoire vive (3 Go sur la variante 32 Go que nous n'avons pas eu l'occasion d'essayer). Cette configuration n'est autre que celle qui se retrouve par ailleurs sur le Samsung Galaxy S5, le HTC One M8 ou encore le Sony Xperia Z2 (avec 3 Go de RAM). Aucune surprise donc ici sur ses performances, tant ressenties que chiffrées. Les benchmarks ne s'y trompent pas et le placent donc au même niveau que ses rivaux.

Avec une telle puissance, il arrive donc à faire tourner n'importe quel jeu ou application du Play Store sans sourciller, et il en restera certainement ainsi pendant encore quelques mois/années. Il souffrira néanmoins prochainement de la comparaison avec le Snapdragon 810, prévu pour le second semestre, et le Tegra K1 de NVIDIA, dont la sortie est également supposée dans les six à dix mois qui viennent. Malgré ses nombreux chevaux sous le capot, il lui arrive parfois de montrer quelques signes de faiblesse sur les interfaces un peu trop chargées en widgets. La faute certainement à une optimisation logicielle qui n'est pas parfaite. Rien de bien dérangeant néanmoins au quotidien.

AnTuTu / 3DMark / Quadrant

Notons également que le G3 chauffe très rapidement en raison de son écran très gourmand, même lors de tâches aussi simples que de la navigation internet par exemple. Un message nous est d'ailleurs apparu lors de l'utilisation pour prévenir qu'il était impossible de monter davantage la luminosité de l'écran en raison d'une trop forte chaleur. À ce moment, seul l'appareil photo avait été utilisé récemment.

Le reste des points techniques est également en demi-teinte. Son haut-parleur par exemple satisfera certainement la plupart des utilisateurs avec une puissance et une clarté suffisantes, mais ne comblera pas les plus exigeants en raison de la petite résonance qui vient donner un écho aux chansons. Cela ne touchera bien sûr que les plus pointilleux qui ne veulent pas mettre d'écouteurs, puisque la qualité est plus que nécessaire pour regarder une vidéo YouTube par exemple. En outre, le positionnement du haut-parleur lui permet d'être efficace quelle que soit la position du téléphone, y compris à plat sur une table. En revanche, le GPS, bien que fixant rapidement la position, semble avoir du mal à trouver le Nord. Lors de nos multiples essais, la direction indiquée n'était jamais la bonne, avec un décalage plus ou moins important.

Test avec le téléphone dans l'axe de la rue

Enfin, l'autonomie du G3 n'est certes pas aussi impressionnante que l'avait été celle de son petit frère l'année dernière, mais est loin d'être aussi catastrophique qu'auraient pu laisser penser les chiffres (même taille de batterie pour un écran beaucoup plus gourmand). Sans être aussi bon dans ce domaine qu'un Galaxy S5 ou un HTC One M8, le LG G3 tient facilement la journée d'utilisation avec 4 à 4h30 de temps d'écran allumé (avec luminosité automatique), du GPS, de la musique, du surf, des appels et des SMS, ce qui surpasse aisément le Nexus 5.

Comme toujours désormais, à cela s'ajoute le mode d'économie d'énergie - qui peut s'activer automatiquement en dessous de 10, 20, 30 ou 50 % de batterie si l'utilisateur le désire - qui permet de gagner de précieuses minutes en fin de journée en désactivant automatiquement certaines données comme le WiFi ou le Bluetooth par exemple et en baissant la luminosité d'affichage. Cette option ne va toutefois pas aussi loin que chez Samsung où il est possible de transformer son Galaxy S5 en véritable téléphone 2G en virant l'écran en noir et blanc et en coupant tout transfert autre que le réseau.

Mesurée sur Battery Benchmark, l'autonomie du LG G3 se positionne donc entre celle du Galaxy S4 et du Galaxy Note 2, ce qui correspond bien à notre ressenti.