TEST - Killzone 3 : la fin de la guerre extrasolaire ?

Comme tout bon FPS, Killzone 3 intègre bien évidemment un mode multijoueur en ligne directement repris et inspiré de son illustre aîné. Une fois connecté en ligne, le titre dispose de 3 modes qui peuvent permettre de s'affronter jusqu'à 24 joueurs, contre 32 pour Killzone 2 :

• Guerrilla : il s'agit en fait d'un "Massacre" et le but est simple : exterminer tous les ennemis et être la première équipe à atteindre le seuil de victimes fixé;
• Zone de guerre : ce mode est un mélange de 7 missions différentes (Massacre, Recherche et destruction x2, Recherche et récupération, Assassinat x2, Capture et contrôle). L'équipe gagnante est celle ayant remporté le plus de missions;
• Opérations : après une cut-scene qui pose les bases d'un mini-scénario annexe, les forces de l'ISA, qui attaquent, et les helghasts, qui défendent, s'affrontent afin de réaliser l'objectif fixé, ou de les empêcher de l'atteindre.

Killzone 3 dispose à la base de 8 cartes pour le multijoueur auxquelles viennent se greffer deux maps de l'opus précédent et disponibles dans le Retro Pack (lire ICI), ainsi que deux autres qui s'ajouteront lors de la sortie du DLC Steel Rain. Cependant, toutes les cartes ne disposent pas des 3 modes jeu décrits plus haut. Les Opérations ne sont possibles que sur Barrage Gelé, Cimetière de MAWLR et Congère d'Akmir par exemple. 

Pour finir notre tour d'horizon, rappelons juste que le jeu de Guerrilla Games nous permet d'incarner 5 classes différentes qui possèdent des caractéristiques et compétences propres. Une description complète de chaque classe est disponible en cliquant ICI.

Les personnes qui ont joué au mode multijoueur de Killzone 2 ne devraient pas se sentir dépaysées par ce nouvel épisode. Ainsi, nous retrouvons la majorité des mécaniques de Killzone 2 : point de respawn fixe, mais avec possibilité d'en avoir de nouveaux, compétences spéciales pour chaque classe, et arme adaptée à leur style, l'excellent mode Zone de guerre, etc. Mais Killzone 3 ne fait pas que recopier son aîné et innove en implantant des jetpacks, exosquelettes et tirs de mortiers à différents endroits des cartes concernées. De plus, le multijoueur est fluide, et souffre de très (très) peu de bugs et problèmes de connexion par rapport au dernier Call of Duty par exemple.

Cependant, ces nouveautés ne sont pas suffisantes afin de cacher la disparition de fonctionnalités sympathiques. Ainsi, il n'est plus possible de créer des parties et d'y appliquer des options personnalisées, ce qui a pour conséquence directe d'ôter la possibilité de choisir la partie souhaitée. Nous pouvons également regretter le fait de ne plus pouvoir mélanger les capacités primaires et secondaires d'une classe qui a purement et simplement été abandonné. Dans Killzone 2, il était possible de prendre un Éclaireur, et de lui conférer la capacité secondaire d'un Sapeur par exemple. Toutes ces combinaisons permettaient une plus grande diversité pour les joueurs et un peu plus de stratégie. Pour finir, le système de squad, qui permettait de réapparaître à proximité du leader, et la musique in-game ont également été supprimés.

Bref, le mode multijoueur de Killzone 3 est bon, mais oublie pas mal de fonctionnalités qu'embarquait le deuxième épisode. De plus, Call of Duty: Black Ops est sorti entre-temps et a amené dans ses valises un système de statistiques très poussé ainsi qu'un système d'enregistrement vidéo qui manquent clairement au jeu de Guerrilla Games. Cependant, le site Killzone.com permet d'accéder à quelques chiffres et classements, mais ne comble pas le fossé créé par le dernier-né de Treyarch.

Néanmoins, Guerrilla Games a annoncé l'arrivée, pour cette semaine, d'un patch qui corrigera les quelques problèmes de connexion que certains peuvent rencontrer et différents bugs (voir la liste ICI).