TEST - Killing Floor 2 : toujours plus fort, toujours plus gore

Grosse nouveauté de ce second épisode, la présence du mode Survie VS qui propose d'incarner pour la première fois un Zed, deux équipes de six joueurs s'affrontant alors.

Incarner un mutant n'est pas aussi intéressant qu'escompté.

Du côté des survivants, le jeu devient encore plus jouissif et intense, la coopération rentrant au cœur du gameplay pour espérer la victoire. Il faut se soigner, soigner ses coéquipiers, se donner de l'argent pour racheter des munitions, car contre une horde mieux vaut être nombreux et armés jusqu'aux dents. Par contre, incarner un mutant n'est pas aussi intéressant qu'escompté. Le casting est vaste et il est possible de contrôler n'importe quel Zed, mais de manière aléatoire, le jeu décidant de la classe. Certains mutants sont intéressants et disposent de coups dévastateurs (même si, pour vaincre un survivant, il faut s'acharner à plusieurs), mais la plupart sont très faibles et la mort arrive très rapidement, obligeant à attendre de longues secondes avant de retenter sa chance. Un gameplay pas vraiment intéressant et encore moins satisfaisant pour le joueur, sauf si celui-ci incarne le boss en fin de partie. Là, contrôler un mastodonte bourré de PV est tout de suite plus fun et c'est souvent lors de cette ultime vague que tout se joue.

Comme évoqué précédemment, Killing Floor 2 intègre un système de classes, au nombre de 10. Chaque classe comporte ses armes de base, mais aussi ses bonus. En plus de cela, un système de niveau lié à chaque classe permet de débloquer des améliorations afin de renforcer le personnage. Dès lors, le gameplay change et le joueur doit réellement jouer avec les atouts de sa classe pour le bien de l'équipe. Par exemple, le Soutien redonne des munitions, le Médecin soigne ses coéquipiers, le Fou Furieux fonce dans le tas avec des armes contondantes et le Tireur d'élite est un spécialiste des headshots à distance, pratique pour éviter de se faire submerger. Ce n'est pas vraiment une révolution, mais cela apporte un peu de fraîcheur à un gameplay qui tourne vite en rond si le joueur ne change pas de classe de temps en temps. Outre ce choix, il est possible de modifier l'apparence de son personnage, parmi 11 figures prédéfinies, mais aussi de changer quelques options uniquement cosmétiques comme la couleur des vêtements ou l'ajout d'accessoires. Au moins, c'est plus pratique pour se reconnaître en pleine partie tant les possibilités sont nombreuses. Car à la fin de certaines parties, le joueur peut obtenir de nouveaux objets pour son personnage, tout comme il peut en acheter directement dans la boutique avec des microtransactions. Eh oui, Killing Floor 2 n'échappe pas à ce modèle économique, avec des prix parfois très élevés, mais il est également possible d'échanger des objets directement sur le Marché Steam, le prix variant en fonction de la rareté de l'item.