Indy est de retour dans un jeu vidéo d'aventure et il est clairement à la hauteur des espérances, malgré quelques faux pas.
Le pénitent doit le passer
Bon, le côté immersive sim n’est là que dans les lieux très ouverts, mais Indiana Jones et le Cercle Ancien n’en manque pas. Le jeu nous fait voyager aux quatre coins du monde, dans les lieux marquants comme le Vatican, Gizeh ou encore Shanghai, de vastes terrains à explorer. En plus de l’aventure majeure, nous avons droit à des missions secondaires fort intéressantes et particulièrement bien écrites, digne des quêtes principales, divers collectibles à dénicher et surtout moult énigmes à résoudre.
Le jeu brille par une direction artistique magnifique.
Eh oui, Indy est un homme de savoir et il doit régulièrement faire marcher ses neurones pour atteindre un lieu, trouver un code ou débloquer un passage. Cela passe par la découverte et la lecture de documents, des puzzles avec des plaques de pression ou l’analyse de l'environnement, mais pas seulement. Des casse-têtes très bien équilibrés, que ce soit en quantité tout au long du jeu ou dans leur difficulté. Indiana Jones et le Cercle Ancien a la bonne idée, comme les Silent Hill, de proposer une difficulté réglable indépendante pour l’action et les énigmes, ces dernières pouvant être faciles ou normales. En mode Normal, le défi n’est pas insurmontable, même si vous n’êtes pas habitués aux puzzles, il faut prendre son temps et bien regarder autour de soi, mais aussi relire ses notes dans l’inventaire. Malheureusement, c’est ici un gros point noir : les menus d’Indiana Jones et le Cercle Ancien sont catastrophiques. L’inventaire rapide permet d’accéder à l’arme en appuyant sur la flèche directionnelle Gauche, aux objets utiles sur la flèche Haut ou aux soins sur la flèche Bas, mais aussi au sac d’Indy sur la flèche Droite, bien en bazar après quelques heures. Si le jeu permet de sortir l’objet clé face à l’endroit où il doit être utilisé, il faut quand même parfois ouvrir son sac pour trouver un item à analyser, ce n’est jamais une partie de plaisir. Le menu principal n’est guère mieux. Il permet de voir la carte (un vrai bout de papier avec des annotations, très réussi) et d’y retrouver ses notes… rangées avec les nombreuses missions. Une véritable galère pour retrouver le bout de papier qui vous intéresse, et gare à vos nerfs s’il faut le regarder plusieurs fois pour en mémoriser son contenu.
Là où les menus, les affrontements et l’immersive sim se font oublier, c’est dans les temples et autres antiques lieux explorés par l’archéologue tout au long du jeu. L’aventure d’Indiana Jones et le Cercle Ancien est ponctuée de monuments anciens à explorer, avec des énigmes variées qui font travailler les neurones (même si, là encore, rien d’insurmontable). Là, l’aventure est plus dirigiste, du moins en ligne droite, car le jeu ne vous tient pas par la main et c’est tant mieux. Le level design est linéaire, faisant la part belle au fouet, un élément incontournable de la franchise. Grâce à lui, Indy peut franchir de profonds trous, gravir certaines parois et même agripper les ennemis (et repousser les chiens), les sensations sont grisantes ! C’est également l’occasion d’évoquer brièvement les phases de plateforme, plutôt classiques : Indiana peut sauter, s’accrocher à un rebord, se déplacer latéralement et grimper aux échelles, avec toujours une certaine rigidité qui accentue le réalisme et le body awareness, donnant la véritable impression de contrôler Indy et pas simplement une caméra volante ou un tas de pixels. En vue FPS, nous pouvons voir le bas de notre corps et la caméra passe carrément à la troisième personne lors des sauts au fouet et pendant l’escalade.
Indiana Jones et le Cercle Ancien est un jeu AAA, avec des graphismes de qualité. Nous avons déjà évoqué la modélisation des visages ou encore la richesse des environnements, mais il faut aussi souligner l’éclairage et les différents effets visuels à l’image pour mettre en avant certains lieux et décors. Visuellement presque irréprochable, le jeu brille par une direction artistique magnifique, évidemment très inspirée des films de Steven Spielberg, mais également de toutes les œuvres d’aventure. Chaque région est unique et offre un dépaysement total, avec son lot de lieux magnifiques à découvrir, que ce soit dans le sable égyptien, dans la forêt asiatique ou sous les ruelles du Vatican. Côté durée de vie, les développeurs n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Nous avons terminé l’aventure principale en un peu moins de vingt heures, en prenant notre temps et en essayant de faire la quasi-totalité des missions secondaires, mais il nous restait encore un tas de collectibles à dénicher et des énigmes optionnelles à résoudre. Un contenu riche qui donne envie d’y retourner, pour l’amour de l’aventure.
Clint008 Rédacteur - Testeur |
Commenter 2 commentaires
Apres les menus c'est pas les plus ergonomique oui c'est sur et pour ce qui est de la version S j'ai pas vu tourner
Quand meme pas mal de trait negat que je trouve un peut la par hasard