TEST - Inazuma Eleven GO : Ombre et Lumière - Le foot animé prend vraiment du relief

L'histoire d'Inazuma Eleven GO commence une dizaine d'années après que Mark Evans et ses compagnons aient gagné la Coupe du Monde. Nous nous retrouvons dans les bottes d'Arion Sherwind, tout juste passé en sixième au collège Raimon, et désireux d'intégrer l'équipe de football légendaire de l'école. Très vite, il va devoir faire face à une situation inattendue : de nos jours, toutes les issues des matchs sont dictées par le Cinquième Secteur, qui menace de donner de mauvaises notes aux rebelles. Alors forcément, ça ne va pas plaire à Arion, qui va devoir pousser ses nouveaux coéquipiers fatalistes à voir leur sport sous un nouveau jour.

Une réelle sensation d'évoluer dans un collectif formé d'individualités affirmées.

Certes, ce scénario se montre assez simple sur la forme, mais permet tout de même d'explorer les thèmes de la corruption, de la transgression des règles et du dépassement de soi sous un angle peu commun. Il se prive d'ailleurs de toute vision manichéenne, avec des protagonistes aux personnalités loin d'être tranchées et souvent en proie à des crises existentielles que nous gérons au fil de notre avancée. Les personnages se montrent ainsi assez attachants, et malgré leur nombre important, les principaux arrivent à se dégager clairement, pour une réelle sensation d'évoluer dans un collectif formé d'individualités affirmées. Un réseau social intégré au jeu permet de plus de suivre les divagations de nos amis et leurs réactions par rapport aux évènements de l'histoire.

Soyons cependant clairs, si le récit est tout à fait satisfaisant pour les joueurs de tout âge avec une âme d'enfant, avec une narration travaillée, des tonalités variées et des dialogues bien alternés avec les phases de jeu, l'histoire n'a rien de révolutionnaire. Mais, après tout, ce n'est pas ce qui est demandé à cette expérience aux allures de dessin animé.