Fire Emblem Warriors : Que se passe-t-il lorsqu'une série de T-RPG rencontre une série de beat'em all ? Un mariage réussi.
Alors oui, Fire Emblem Warriors est un Musou, le joueur passe donc le plus clair de son temps à matraquer les boutons X et Y pour alterner les coups rapides et puissants et vaincre des centaines d'ennemis en quelques minutes. Donc oui, c'est très répétitif, c'est le genre qui veut ça, maintenant que c'est dit, passons aux subtilités.
Il n'y a pas de quoi s'ennuyer pendant un combat de Fire Emblem Warriors.
La recette Musou ne change pas d'un poil, le joueur est lâché sur une carte essentiellement composée de couloirs et de grands espaces où des ennemis tombent en un demi-coup d'épée, mais il y a heureusement des adversaires un peu plus coriaces devant lesquels un peu de stratégie est requise. Eh oui, Fire Emblem Warriors n'oublie pas le fameux triangle des armes (épées > haches > lances > épées) et si votre personnage n'a pas l'avantage, le combat peut s'éterniser. Vient alors la possibilité de s'allier avec un ami (pour varier les dégâts et casser le triangle ou effectuer des attaques combos dingues), la possibilité de déclencher une furie où les coups sont plus puissants pendant quelques secondes ou carrément celle de changer de personnage à la volée. D'où la nécessité presque absolue de s'attarder un peu sur la carte avant de se lancer dans la bataille pour bien définir sa route, choisir des héros variés et leur donner des indications. Bon là par contre, l'idée est bonne, mais la route des personnages (le pathfinding) est un peu foireuse et certains n'en font qu'à leur tête. Sur le champ de bataille, certains héros non jouables sont également présents, mais eux aussi ne sont pas doués pour suivre les ordres et font moins de dégâts que les héros jouables.
Il n'y a déjà pas de quoi s'ennuyer pendant un combat de Fire Emblem Warriors, la possibilité de switcher entre les quatre héros dynamisant grandement le combat, mais les studios se sont dit que ce serait bien mieux de noyer le joueur sous une tonne d'informations. Clairement, c'est une avalanche de données qui tombe sur le joueur toutes les minutes, entre les montées de niveau (ça, il est possible de les désactiver), les quêtes secondaires, les dialogues entre les personnages, les PNJ à aider, etc., c'est un enfer. Si l'action en elle-même est lisible, tout suivre devient un vrai casse-tête et il faut régulièrement mettre le jeu en pause pour retrouver une mission secondaire. Ou l'oublier, ça ne change rien, sauf la note à la fin. En gros, si c'est juste pour faire l'objectif principal, le joueur zappe ces infos, mais pour le reste... C'est très, très compliqué, et certaines missions sont limitées dans le temps, ce qui n'arrange rien à la galère. Et la plupart du temps, les objectifs sont variés (prendre des forts, vaincre des unités spécifiques, défendre un personnage, etc.), histoire de compliquer encore plus les choses.
Parlons également des héros jouables en eux-mêmes, qui sont un vrai bonheur à incarner. Côté Épéistes, c'est du classique, ça mash en boucle et la sensation de puissance est immédiate, les déplacements sont fluides et rapides, c'est le top. C'est également le cas de manière général pour les Chevaliers, des Archers ou les Mages, mais alors pas du tout pour les Cavaliers wyvernes. Déjà parce que ces unités volent, rendant l'action au sol très difficilement lisible, mais surtout, leurs déplacements et attaques sont lents, ce qui rend vraiment les combats brouillons. Mais tous ont des attaques spéciales vraiment impressionnantes, qui mettent parfois la console à genou via une cinématique de quelques secondes riche en effets visuels. C'est ultra classe et vraiment efficace.
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