TEST - Final Fantasy XV : que la lumière soit ! Et la lumière fut

Adieu tour par tour, et bonjour Action-RPG. Ici, Hajime Tabata et son équipe ont privilégié le dynamisme à la sérénité. Cependant, et pour contenter tout type de joueur, différents modes sont présents afin de bien s'amuser selon ses envies. Avant toute chose, les commandes restent identiques, que ce soit d'un côté ou de l'autre, durant un affrontement. Seules quelques subtilités sont présentes pour bien différencier les deux modes.

Il ne suffit pas de rentrer dans le tas pour remporter la victoire, l'anticipation est de rigueur.

Brièvement, la croix multidirectionnelle permet de sélectionner une arme, une touche est dédiée à l'attaque, une autre à la défense (utilisant des Points de magie), une autre à une offensive plus énergique, appelée Assaut Éclipse (même chose pour ce cas-là, utilisation de PM), et une dernière, aux sauts. Avec le mode « Actif », le joueur se doit de verrouiller un ennemi pendant une action constante afin de ne pas perdre la tête. Et pour cause, si un opposant n'est pas ciblé, la caméra s'emballe rapidement, les combats peuvent devenir vite brouillons. En mode « Stratégique », en se focalisant sur un ennemi, le temps se fige pendant quelques secondes. Ainsi, il est possible d'analyser l'opposant afin de préparer un plan d'attaque, donnant alors une facette « tour par tour » à la bataille. Dans tous les cas, il ne suffit pas de rentrer dans le tas pour remporter la victoire, l'anticipation est de rigueur.

En outre, pendant les hostilités, les camarades aident grandement, l'I.A. est plutôt bonne et réagit quand il le faut. Lorsqu'un acolyte est proche de notre héros, et selon les armes en mains, il est possible de se lancer dans une offensive en coopération explosive. Ces messieurs ont aussi la faculté d'amorcer une attaque agressive consommant des segments de puissance ; chaud devant... À propos des « Points de magie », ces derniers peuvent être restaurés en récupérant son souffle derrière une paroi ; une action lassante où le joueur privilégie l'utilisation d'un objet adéquat pour remonter en deux temps, trois mouvements sa jauge. Et la magie dans tout cela ? Elle est quelconque. Pour présenter la chose en quelques mots, il faut récupérer des essences élémentaires (trois au total) afin de les synthétiser par le biais d’ustensiles en tous genres. L'objectif ? Créer un sort plus ou moins puissant. Une fois cela fait, l'incantation prend la place d'une arme et est limitée en nombre. Malgré cet aspect fastidieux, la magie est un facteur important pour rétamer certaines chimères, ayant des compétences spécifiques, en toute simplicité. En gros, c'est un coup de main à prendre.

Pour finir, les invocations de différentes créatures ne peuvent être contrôlées. Au seuil de la mort, et uniquement de temps à autre, une notification « invocation » fait son apparition à l'écran afin de nous prêter main-forte. Une gâchette permet de faire venir une divinité qui massacre en un claquement de doigts les vilains garnements cherchant les embrouilles. Nous avons ici une nouvelle commande intéressante, différente de ce que nous avons vu jusqu'à présent. Cette façon d'invoquer un monstre divin est assez plaisante puisque les développeurs essayent de faire comprendre, ici, qu'il est impossible de dominer ce qui est au-dessus de nous, qui est titanesque et incommensurable. Un homme n'est rien face à un Dieu, c'est la divinité qui prend la décision d’épauler ou non un mortel, pas l'inverse. L'idée est louable, c'est bien trouvé.