FIFA 18 : FIFA 18 se veut être un épisode qui peaufine et s'approche de la perfection, mais il se pourrait bien que l'opposé se soit réalisé.
Le flat design, c’est devenu quelque chose d’assez classique pour FIFA. Cette année encore, aucun réel bouleversement au niveau de l’interface utilisateur, mais ce n’est pas comme s’il y avait quoi que ce soit à redire. Sur le menu d’accueil, le jeu mettra en avant les modes de jeux qui vous intéressent ainsi que des news sur l’actualité du titre. Au premier démarrage, c’est bien entendu le mode Aventure avec Alex Hunter qui nous est immédiatement proposé, mais nous allons d’abord passer par la case Saisons en ligne pour soumettre FIFA 18 à un test crucial pour toute « simulation » de football. Nous voilà lancés dans un match qui oppose le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain. Une affiche que vous risquez de revivre très souvent si vous choisissez l’une de ces deux équipes.
Les joueurs sont capables de délivrer des passes dans tous les angles sans plus d’une touche de balle.
Premier constat, ça va vite. Plus vite que ce que nous avions pu tester quelques mois plus tôt en période d'E3. Les passes s’enchaînent assez rapidement et les transitions attaque-défense se font à une vitesse éclair. Est-ce pour autant une bonne chose ? Peut-être était-ce le niveau de notre adversaire, ou bien notre maitrise trop élevée de FIFA ? Malheureusement, c’est un non pour les deux. Les joueurs sont capables de délivrer des passes dans tous les angles sans plus d’une touche de balle, Iniesta ou Paulinho, Verrati ou Kimpembé, le résultat sera le même en termes d’exécution. Cela pose un problème d’équilibrage et de réalisme, mais cela remet aussi en question l’impact des notes sur les joueurs. Quelle différence y a-t-il entre un 95 et 71 en passes courtes ? In-game, c’est difficile à dire. Construire votre jeu n’a jamais été aussi compliqué, et pas dans le bon sens, que sur ce FIFA et c’est un fait rare, mais nous serions presque en train de regretter FIFA 17 sur ce point… Et peut-être d’autres. Une des nouveautés mises en avant par EA Sports cette année est le côté spectaculaire des frappes de balle. Les trajectoires ont été retravaillées pour que le ballon finisse plus souvent aux alentours du but et en suivant des courbes spectaculaires. À nouveau un problème que nous craignions il y a plusieurs mois et qui se concrétise à la sortie du titre. Cette « nouveauté » balaye totalement le principe même d’une simulation de football et confond clairement le spectaculaire avec le fun. Non, ce n’est pas fun de marquer ou encaisser des frappes en pleine lucarne de 20-35m dans des positions ahurissantes. Ce n’est pas non plus fun de se rendre compte que la probabilité de marquer un but est plus pondérée par votre position sur le terrain que par les attributs de votre joueur, l’exécution du mouvement, la zone de contact pied ballon ou les conditions météorologiques.
Quant aux gardiens, eh bien, ils sont les principales victimes de ces changements et même si nous pourrions penser qu’eux aussi ont vu leur niveau baisser, c’est surtout le déséquilibre créé avec l’attaque qui les fait passer pour des amateurs. Ils sont cependant toujours capables des plus belles parades et ce sont peut-être les seuls sur le terrain qui ont des notes bien retranscrites. Il faut tout de même relativiser, il n’y a pas que du mauvais au niveau gameplay avec FIFA 18. Les animations ont été à nouveau travaillées pour offrir toujours plus de fluidité et faire peu à peu disparaître les saccades robotiques liant deux animations différentes. Cette année, le moteur de jeu anticipe les mouvements du joueur et sélectionne les animations qui lui semblent les plus cohérentes et les déclenche au moment opportun.
Autre fait remarquable quand il s’agit de prise en main, c’est l’incroyable importance du jeu sans ballon sur cet opus. Si l’intérêt du gameplay résidait toujours dans les séquences balle au pied – en attaque tout du moins – ces dernières années, FIFA 18 cherche à changer nos habitudes de jeu et intègre des fonctionnalités plus poussées pour la protection de balle et dans le jeu au sol ou aérien. Mettre son corps en opposition à la réception d’une passe ou pour dribbler se fait plus librement, et il en va de même pour les ballons aériens où vous pouvez choisir entre jouer la tête ou bien imposer votre physique Zlatanesque pour poser la balle au sol.
Commenter 3 commentaires
J'aimerais, savoir comment vous faites, ou si vous jouez dans des mode genre amateur débutant, Semi pro (quoi que ce dernier un minimum qd même), sinon pour avoir fait 10 h en légende, mais je pense que pro et champion, enfin les autres niveaux concernés, tu es absolument obligé de construire sinon tu passes pas, où alors tu fais comme en vrai avec les équipes qui n'arrive pas à produire du jeu, tu cherches les ailes pour les centres, car savoir combiné en vrai dans l'axe c'est pas donnés à tous.
Non j'avoue que cela m'étonne d'ailleurs comparativement à Pes je l'ai trouvé nettement plus exigeant ce Fifa18.
Par contre j'ai lu qu'un patch avait été déployé pour corriger le gros point noir à mon sens tir/Gk, qu'en est-il.
Car il m'a bien séduit sauf ce point là.
La physique de balle est excellente comme toujours chez PES.
Par contre, l'immersion est énorme chez Fifa et le mode carrière bien plus pêchu que la Ligue Master chez PES.
J'ai les deux jeux et ne joue qu'en offline.
http://www.instagram.com/p/BZ1PXMLHEiQ/[/url]
Pourtant c'est très réel