FIFA 12 : FIFA 12 nous revient cette année défendre son titre de champion, bien déterminé à enfoncer le clou à grands coups de "révolution" et à laisser dès le début du championnat son seul rival sur le carreau. Alors, vraie révolution ou simples améliorations mineures ?
Question graphismes, les changements sur le terrain sont trop infimes pour que nous les remarquions, surtout en cours de jeu. Les visages des joueurs qui ont eu la chance d'être shootés au cours de l'année (ceux du PSG et de l'OM notamment) sont juste bluffants de réalisme, tant la nouvelle technologie employée par le studio fait des merveilles de ce côté. Malheureusement, les recrues arrivées durant le dernier mercato ne l'ont pas été (embêtant pour le PSG), et nous pouvons dire qu'EA ne fait strictement aucun effort pour que ceux-ci ressemblent ne serait-ce qu'un peu à leur modèle de chair et d'os, c'est à peine si nous les reconnaissons. Le réalisme pâtit un peu d'une telle disparité et du peu d'équipes shootées, même si là n'est pas le principal dans un jeu de football.
Le menu principal a également été revu. Le principe reste en fait le même, le menu vertical est devenu un menu horizontal façon XMB, il a au moins le mérite de rendre visible le contenu d'un menu sans avoir à y entrer, en plus d'être fluide, bien plus pratique à l'utilisation, et agréable à l’œil avec votre joueur s'amusant dans l'arène en fond.
Pour le contenu du jeu, il est toujours très riche, mais il faut signaler que les ligues de République Tchèque et de Turquie ont tout simplement disparu (seul le Galatasaray se retrouve rescapé dans les équipes du reste du monde). Cinq nations font leur apparition, le Chili, la Colombie, la Côte d’Ivoire, l'Égypte et le Pérou, quand la République Tchèque et la Chine disparaissent, et que l'Italie perd sa licence officielle (l'équipe reste, mais sans ses vrais maillots et écusson).
Le duo de commentateurs reste le même, constitué d'Hervé Mathoux et de Franck Sauzée, la grande majorité des phrases est réutilisée, mais le duo collera bien plus à l'actualité de votre club, par exemple en mode saison face-à-face, vos victoires, défaites, ainsi que les points qu'il vous reste à acquérir pour monter d'une division donneront lieu à des commentaires en conséquence en match.
La bande-son du jeu n'est pas constituée de tubes, mais la pop funky/électrique colle bien au jeu, et même si les chansons ne vous plaisent pas, ce n'est pas vraiment un problème car vous pouvez les désactiver ou mettre vos propres musiques, une option présente dans trop peu de jeux.
Commenter 26 commentaires
Merci, pour cet excellent test, étant fan de football, il atterrira obligatoirement dans mes mains, et je sais maintenant à quoi m'attendre.
De ce côté pas de soucis, plus de 5 saisons et pas de problème ...
Pour moi c'est un GROS moins, car le nombre de bugs collision et bien trop élevé (surtout entre coéquipier dirigé par l'IA).
J'en rigole même, car parfois c'est du grand n'importe quoi
En vrai quand les joueurs ratent leur tacle ils réagissent instantanément en essayant de suivre le joueur.
Là quand c'est raté ils restent immobiles pendant 1s et ça tue tout! Je me suis mis à jouer de la même façon que FIFA 11, et dans ce cas là mieux vaut rester sur le 11.
Le faîte de contrôler le gardien est réaliste et très bien penser... Fini les buts à Gogo...
Le gameplay est devenu rigide comme pas possible, j'ai l'impression de jouer a PES...
C'est clair, en même temps c'est le prix micromania ... 53 sur amazon